Les Dépêches de Brazzaville



La mode, la mode, la mode…


La mode africaine bouge, s’affirme. Le monde en est témoin.  La Black Fashion Week l’a attesté avec élégance lors de sa seconde édition à Montréal. Et la présence de créateurs africains sur le marché mondial de la mode n’est plus un concept, c’est une réalité. Fini, l’époque où l’on passait son temps à se regarder le nombril en négociant la présence de nos designers sur les podiums du monde. Fini, l’époque où les grande capitales de la mode n’étaient qu’un rêve inassouvi pour nos designers. Ce temps révolu a désormais fait place à l’ère de l’affirmation du savoir-faire africain dans un univers qui bouge constamment, qui se renouvelle sans cesse, et où l’Afrique trouve toute sa place.

Et quand à Paris il y a quelques jours, le salon de la mode Labo Ethnik finissait de présenter la crème des designers africains les plus en vogues, Montréal lui succédait avec une organisatrice, Adama Paris, qui a réussi à positionner son événement parmi les incontournables de la culture afro. Dans quelques jours, l’Afrique, à son tour, prendra le relais avec la préparation de la Dakar Fashion Week que va accueillir la capitale sénégalaise.

Derrière ces dynamiques que nous saluons et encourageons pour ce qu’elles apportent à l’économie africaine se trouvent des personnalités qui ne laissent pas le champ libre à l’amateurisme. Ces hommes et ces femmes sont exigeants, mettent la barre haut, avec pour seul ambition de défendre avec excellence les créations et productions des Africains et les aider à se positionner sur le marché mondial de la mode, de l’art et de la culture. Un engagement des plus inspirants.


Meryll Mezath