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Libre échange

Mardi 9 Juillet 2019 - 11:55

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L'Afrique s'organisant aujourd'hui pour devenir à brève échéance la plus vaste communauté commerciale de la planète, nous devons dès à présent en tirer les conséquences, nous Congolais des deux rives du deuxième plus grand fleuve de cette même planète. Pas seulement, comme nous l'avons écrit ici même à maintes reprises ces derniers mois, en abaissant les frontières qui séparent nos pays mais aussi en nous organisant pour que la mise en valeur de leurs ressources naturelles approvisionne le gigantesque marché commun qui surgira de la décision prise, dimanche, à Niamey par les pays de l'Union africaine de donner vie à la Zone de libre-échange continentale.

Si nous voulons, en effet, tirer parti du bond en avant économique qui se dessine, il nous faut inscrire de façon claire l'agriculture, la pêche, l'élevage sous toutes leurs formes en tête de nos priorités nationales. Autrement dit, faire en sorte que tous les départements, tous les villages, toutes les villes des deux Congo s'organisent d'abord pour assister les citoyens dans l'exploitation des terres, des étangs et des rivières qui leur permet de vivre, ensuite pour faire en sorte que les produits très divers générés par ce travail continu soient acheminés aisément vers les zones où ils seront soit consommés, soit réexpédiés vers l'étranger.

Autant dire, pour parler clair, pour parler vrai, que le temps est venu de nous mettre en bon ordre de marche afin de tirer du futur marché commun continental les immenses avantages qu'il apportera aux nations capables de s'y adapter. En commençant par le commencement logique qui est la formation des hommes aux réalités de l'économie très ouverte que provoquera, à coup sûr, le mouvement historique dont nous allons vivre les premiers temps.

Ayant su nous doter ces vingt dernières années des grandes infrastructures de transport et de communication sans lesquelles cette adaptation aux réalités du monde moderne aurait été impossible, nous sommes bien placés pour tirer un réel profit de la mise en place du marché commun africain dont la création vient  d'être actée à Niamey. A chacun de nous maintenant d'agir de telle façon que ce qui était hier un rêve, un espoir, un mythe, devienne une réalité bien concrète.

 

 

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