Les Dépêches de Brazzaville



Lire ou relire : "La Fleur idyllique" de Malachie Cyrille Roson Ngouloubi


La poésie de Malachie Cyrille Roson Ngouloubi se résume en un hymne d’amour. L’amour de ses proches, de sa patrie et de certaines personnes ayant positivement marqué sa vie et sa vision d’homme de culture. Sa sensibilité et sa gratitude à leur égard sont visiblement perceptibles à chaque texte ou vers que compose ce recueil.

"La Fleur idyllique" s’ouvre avec un poème lyrique consacré à sa dulcinée à qui il souhaite une amitié pérenne. « Je languis, faisant appel/ A la clémence éternelle/ Pour que la fidélité/ Guide notre idylle » (p.11). Dans le même élan, sensualité et étreinte sont décrites sublimement dans "Princesse altière" (p.16).

La femme prend une place prépondérante dans cette plume qui suit les traces de Jean-Baptiste Tati Loutard. Sa mère Dina, envers qui le poète manifeste un grand attachement. Deux poèmes dédiés à la personne mémorable et aimable d’Edith Lucie. Et d’autres consacrés à la femme africaine en général.

La gratitude filiale envers son père Anicet est objet d’un long poème dans lequel Roson Ngouloubi loue les bienfaits et les vertus de son géniteur. Puis un clin d’œil à son fils, tout en profitant de laisser un message testamentaire destiné à la postérité.

La quête nécessaire de la paix pour sa patrie, la valorisation du mariage, l’exaltation de son pays, l’amour pluriel sont autant de thématiques que l’on retrouve dans « La Fleur idyllique ». Le poète passe du patriotisme à l’universalité, en rendant un hommage mérité aux illustres personnages tels que Antoine Letembet Ambily, Calissa Ikama, Tsibinba et Néné (les deux premières écrivaines de la littérature congolaise), Marien Ngouabi, Fidel Castro, Nelson Mandela, Ché Guevara.

Natif de Brazzaville au Congo, le 6 janvier 1989, Malachie Cyrille Roson Ngouloubi est en dehors de l’écriture, économiste, cinéaste et sportif.


Aubin Banzouzi

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Couverture du livre