Les Dépêches de Brazzaville



Marine marchande : 16 marins reçoivent les prix de "mérite" et "ancienneté"


La SGSP  est la première société certifiée MLC2006 au Congo. Elle est aujourd’hui capable de répondre efficacement aux exigences qu'imposent l'état du port et celui du pavillon. D'ailleurs SA responsabilité consiste à faire en sorte que les gens de mer qui ont conclu un contrat d’engagement maritime avec elle, soient non seulement bien formés mais également y trouvent un bien-être leur permettant de mener des carrières professionnelles brillantes comme le sont les marins des pays développés.

En effet, la SGSP s’est engagée dans l’activité de prestation des services des gens de mer en respectant les exigences de la convention du travail maritime. Elle compterait une centaine de marins qui exercent leurs activités sur les unités des quatre premières sociétés de remorquage et d’assistance maritimes au monde. Ce qui donne à cette société une identité référentielle au pays.

Dans son message, le directeur de la SGSP, Éric Didas Franck, a fait un aperçu de sa société avant de rappeler à l’assistance que ceux qui venaient de recevoir leurs diplômes d’ancienneté et leurs primes de mérite sont exposés aux dangers de la mer depuis cinq ans, ce qu’il a d’ailleurs qualifié de motif de fierté. « vous récoltez les fruits de votre engagement dans la société mais surtout de votre abnégation au travail. Je tiens à vous féliciter, mais je dois rappeler que vous exercez dans une profession qui est de plus en plus exigeante. C’est la raison pour laquelle depuis une année, je poursuis une politique volontariste en faveur de vos formations  et il ne se passe pas une semaine sans que l’un de vous soit admis dans un centre de formation pour un perfectionnement ou la mise à jour d’un module », a-t-il dit.

Le ministre Martin Parfait Aimé  Coussoud-Mavoungou, a, quant-à lui, félicité le directeur de la SGSP avant de s'adresser aux gestionnaires de l’administration maritim. « Cela fait partie des fondamentaux et dans les conventions collectives... il faut recomposer le temps passé dans l’entreprise et pour une période de navigation », a dit le ministre. Et de poursuivre " si l’administration maritime ne le fait pas, nous ferons fausse route par rapport aux respects des normes minimales sur le plan du travail maritime"

 

 

 

 


Hugues Prosper Mabonzo