Les Dépêches de Brazzaville



Mise en œuvre de la Zleca : le Sénégal a abrité un forum sur le commerce


La conférence de haut niveau a été présidée par le chef de l'Etat sénégalais, Macky Sall, sur le thème « La Zleca en marche : approfondir l’intégration africaine pour un continent prospère ».  

Saluant le lancement de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), Macky Sall a reconnu qu’elle constitue un saut qualitatif et une nouvelle dynamique apportée à l’intégration africaine.

« Le lancement de la Zleca constitue assurément un saut qualitatif et une nouvelle dynamique apportée à l’intégration africaine, notamment par la prise en charge effective des aspirations et des attentes de nos populations, en particulier les femmes et les jeunes », a déclaré le président sénégalais, avant d’indiquer que le thème retenu est déterminant pour l’avenir du continent qui se doit de porter son intégration à un niveau jamais égalé.  D’autant plus que, le processus de mise en place de la Zleca matérialise bien l’ambition des pères fondateurs qui ont conduit, en 1963, à la création de l’Organisation de l’unité africaine.

Soulignant l’importance de ce projet qu’il juge capital pour le continent, Macky Sall a, en outre, précisé que la Zleca va former de par sa taille, le marché commun le plus vaste dans les annales du commerce international depuis ses balbutiements de 1947 à nos jours. Car, l’Afrique, objet depuis longtemps de superlatifs peu flatteurs, peut aujourd’hui se féliciter d’avoir posé les jalons majeurs dans la mise en place de cet espace commercial intégré à l’échelle du continent.

« L’objectif, c’est de faire de la Zleca un puissant vecteur d’intégration économique et politique, conformément à la vision de l’Agenda 20-63. Il s’agira objectivement de passer de à la mise en œuvre immédiate à partir de Niamey au mois de juillet en élimant les barrières tarifaires et non tarifaires », a signifié Macky Sall. Le chef de l'Etat sénégalais a poursuivi que dans l’histoire de l’intégration régionale, une telle célérité assimilée à une démarche, appelée ici fast-track, est plus que louable. Parce que cela illustre aisément que tous les acteurs souhaitent ardemment être au cœur des processus qui engagent leur destinée.

« C’est, d’ailleurs, le sens qu’il faut donner à la volonté des chefs d'Etat et de gouvernement de l’Union africaine qui se sont engagés à promouvoir l’appropriation de l’accord auprès de leurs compatriotes », a-t-il conclu.


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