Les Dépêches de Brazzaville



Paix et sécurité : nécessité d’une politique étrangère entreprenante


La première conférence sera consacrée à l’évolution de la carte des conflits et à la capacité de médiation des membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). La seconde traitera d’un vaste éventail de sujets et discutera des liens entre le développement durable, la paix et la médiation; des moyens d’accroître l’inclusion des genres sur le rôle des mégadonnées et l’intelligence artificielle dans l’analyse des conflits et de la médiation.

Selon le ministre des Affaires étrangères, les conférences d’Istanbul sur la médiation vont favoriser une compréhension commune des questions et permettront d’élaborer un programme d’action dans le domaine de la médiation et du règlement pacifique des conflits.

En tant que pays hôte et le seul à coprésider les groupes d’amis de la médiation dans trois organisations internationales importantes, à savoir l’ONU, l’OCI et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), la Turquie est en mesure de partager les conclusions de ces conférences dans ces organisations internationales.

« Le fait est que l’humanité est confrontée à un défi particulier au XXIe siècle. Alors que beaucoup pensaient que le verre était à moitié plein en termes de réalisations en matière du droit international, des institutions de la démocratie et de l’Etat de droit, de la responsabilisation, du libre-échange, de l’égalité des sexes et autres, la moitié vide du verre a commencé à se réaffirmer », a-t-il renchéri, avant d’ajouter que « les symptômes sont connus de tous et l’on n’a pas besoin de les rappeler. Les guerres commerciales, les nouvelles formes d’exploitation internationale, les compétitions géopolitiques, les guerres par procuration de grandes puissances, la désintégration des Etats-nations, le terrorisme, la xénophobie, l’animosité contre l’islam, les inégalités croissantes et l’injustice comptent parmi les tendances actuelles constituant le verre à moitié vide ».

Le ministre turc des Affaires étrangères conclut que si la prévention et le règlement pacifique des conflits sont d’une importance capitale, son pays doit le prendre au sérieux. « Cette appréciation motive les efforts de la Turquie dans le domaine de la médiation en tant que coprésident des groupes de médiation de l’ONU, de l’OSCE et de l’OCI, et en tant qu’hôte d’un programme de formation pour le renforcement des capacités à la médiation et des deux conférences annoncées plus haut », a-t-il noté.

 

 

  

   

  


La Rédaction