Les Dépêches de Brazzaville



Pointe-Noire : la troisième édition du Fief démarre demain


L’événement réunit des artistes et groupes du Congo-Brazzaville, de France, de RDC, du Gabon, du Tchad et du Cameroun, qui présenteront des spectacles de danse, musique, théâtre et conte dans l’amphithéâtre de Sueco et à l’espace culturel Yaro à partir de 18 heures.

Au programme du Fief figurent aussi d’autres activités, notamment une exposition-vente de tableaux et de livres à l’espace Yaro qui abrite aussi le village du festival, une visite touristique, une conférence sur les droits d’auteur et un atelier de formation sur la gestion administrative des structures artistiques qui a débuté le 12 mai à l’espace culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard.

Le Fief à la recherche de partenaires

En prélude à la manifestation, la compagnie Issima a organisé le 9 mai, à Sueco, une soirée sponsorisée par la société Mylord qui a réuni tous les partenaires du Fief (Espace culturel Yaro, Congo Terminal, CPGOS, Espace culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard, mairie de Pointe-Noire...). Le Fief, pourtant très attendu au niveau international, souffre d’un manque criant de soutien local et national qui l’empêche de prendre son envol depuis son lancement en 2003. Le démarrage de sa troisième édition a permis à Germaine Ololo, directrice de la compagnie Issima, de lancer un appel aux éventuels partenaires : « Le festival a été créé en 2003. Sa première édition qui s’est tenue en 2003 a été financée à presque 100% par la compagnie Issima. Compte tenu des difficultés, nous n’avons pu organiser la deuxième édition que l’année dernière avec beaucoup de peine. Cette année, nous avons quelques partenaires, mais il y a encore des rubriques non soutenues. Nous avons donc encore besoin d’appui. C’est pourquoi nous lançons un appel aux éventuels partenaires pour nous soutenir en vue de la réussite de cette édition du Fief », a-t-elle dit. Poursuivant son propos, elle a présenté l’importance des événements artistiques culturels pour l’économie du pays et pour les sociétés partenaires. « Les fonds générés par ces événements sont réinvestis dans l’économie locale. Il faut que les gens arrivent à saisir cet aspect », a-t-elle souligné.


Lucie Prisca Condhet N’Zinga