Les Dépêches de Brazzaville



RDC : Félix Tshisekedi et Leila Zerouggi parlent de la sécurité dans l’est du pays


La situation sécuritaire dans l’est de la RDC et l’apport de la Monusco dans la riposte à la pandémie de covid-19 dans le pays a été, le 26 mai, à la Cité de l’Union africaine, au centre de l’entretien entre le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en RDC, Leila Zerouggi.

Au sortir de cette entrevue avec le chef de l‘Etat congolais, la patronne de la Mission onusienne en RDC a admis avoir évoqué avec Félix Tshisekedi, en tant que partenaire, certains éléments d’informations sur le terrain en sa disposition, afin de voir comment coordonner les actions et les efforts en vue de parvenir aux solutions idoines.

Pour Mme Zerouggi, sa rencontre avec le chef de l’État congolais fait également suite à cette multitude des cas de violences et d’atrocités vis-à-vis de la population civile dans l’est du pays. Elle a ainsi indiqué avoir été informée que dans la zone de Djugu, dans l’Ituri, cent cinquante écoles et dix-huit hôpitaux ont été incendiés par des groupes armés. «C'est un crime », s’est-elle exclamée, en lançant un appel aux populations, notamment de l'Ituri, Nord-Kivu et Sud-Kivu, de ne pas s’associer ou s’identifier aux groupes armés. La représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en RDC a notamment préconisé comme entre autres solutions à ces atrocités le renforcement de la présence militaire, de l’administration locale et la réconciliation communautaire des populations. «C’est dramatique, c’est criminel. Il faut que la population se sente suffisamment sécurisée », a-t-elle conclu.


Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Félix Tshisekedi et Leila Zerouggi /présidence de la RDC