Les Dépêches de Brazzaville



Recherche scientifique : l’Union européenne poursuit ses actions au Congo


Le chef de la délégation de l’Union européenne (UE) a expliqué que les discussions entamées après sa prise de fonction récemment au Congo ont porté sur les enjeux stratégiques de la recherche scientifique.

Son institution, a-t-il dit, poursuivra son appui au projet de petit producteur agricole de haricot qui s’exécute dans le département de la Bouenza. Ce projet est exécuté en partenariat avec le Programme alimentaire mondial, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture ainsi que l’Institut de recherche agronomique.

Les échanges ont porté également sur le démarrage du projet de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales auquel l’UE apporte son soutien. Ce projet a un impact positif sur l’aviculture et la sécurité alimentaire des chaînes de valeur afin de diminuer des importations du maïs par le Congo, a-t-il indiqué.  

A cette occasion, plusieurs projets ont été examinés parmi lesquels, ceux portant sur les villes résilientes dont Owando, dans le département de la Cuvette; la gouvernance et la pêche à Pointe-Noire; le soutien aux consommateurs avec la qualité de poisson; la préservation des ressources halieutiques ainsi le programme de soutien de mobilité des étudiants et chercheurs entre l’Afrique et l’Europe.

Les deux personnalités ont, par ailleurs, abordé la question de recherche dont huit laboratoires ont été identifiés. Selon Raul Mateus Paula, l’UE envisage de soutenir le programme de mobilité des étudiants et chercheurs entre l’Afrique et l’Europe. « Avec la volonté affirmée lors du sommet des chefs d’Etat Europe-Afrique à Abidjan, en novembre, de renforcer le partenariat, le Congo doit être un pays dynamique pour profiter de ces initiatives », a-t-il souhaité.

Outre cette audience, le ministre Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou a reçu le secrétaire général de l’Alliance des ligues francophones africaines et méditerranéennes contre le cancer (Aliam), Tiburce Martial Zannou.

Le secrétaire général de l’Aliam a expliqué au ministre la nécessité des examens de sang qui permettent de donner l’alerte sur la prévention et la survenance du cancer.

L’Aliam est une fédération associative qui regroupe quatre-vingt-six organisations non gouvernementales de lutte contre le cancer, reparties dans vingt-huit pays d’Afrique.

L’objectif est de promouvoir et développer la lutte contre le cancer dans tous les aspects en favorisant les échanges Sud-Sud et Sud-Nord, informer et sensibiliser le public, former des professionnels de santé, mener des actions de plaidoyer ainsi que faciliter l’accès aux soins.

Par ailleurs, l’Aliam met en place des formations, mobilise des membres adhérents pour la Journée mondiale contre le cancer, mutualise un pôle d’experts au bénéfice des politiques de santé des pays membres...

 

                                                                            


Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

I/ L'ambassadeur de l'Union européenne avec le ministre / Adiac I/ Le secrétaire de l'Aliam avec le ministre / Adiac