Les Dépêches de Brazzaville


Résolution des crises: "Le G7 plus utile que les autres instances" de dialogue


Au cours d’un entretien avec la presse, le 13 janvier, Peter Boehm a dit que pour avoir participé aux derniers sommets du G7, il a remarqué que les chefs d’Etat et de gouvernement de ce groupe très fermé apprécient particulièrement une enceinte où « une discussion informelle » se tient. Lors des réunions de ce groupe, la liberté de parole est la règle, contrairement au « G20 où il y a un certain nombre d’acteurs différents avec des valeurs et des systèmes politiques différents ». « Et le charme de ces sommets (...) repose sur le dialogue informel entre les dirigeants avec bien sûr des opinions différentes », qui justifient également ces rencontres, a-t-il expliqué.

Autre constat fait par le représentant de Justin Trudeau : « Le tour de table des sept chefs d’Etat ou de gouvernement sert à éprouver des idées, une sorte de terrain d’essai pour une discussion qui pourrait éventuellement aller au G20, devant les Nations unies ou devant d’autres institutions financières internationales ».

Que ce soient les sommets du G20, du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie et Canada), ou du G8 avant la sortie en 2014 de la Russie en raison du conflit armé dans l’est de l’Ukraine, toutes les rencontres ont, à intervalles réguliers, été décriées parce qu’elles sont souvent accompagnées de violentes manifestations. C’est pour cela que le Canada, qui assure la présidence du G7 depuis le 1er janvier, a régulièrement demandé la suppression de ces réunions.

Mais, selon le « sherpa » de Justin Trudeau, il est important de réaliser que les responsables de toutes les instances sus-évoquées « aiment avoir un dialogue ouvert et informel ». « Le partage de valeurs fondamentales s'ajoute à la qualité de ces rencontres où les décisions sont prises par consensus, quand elles sont prises », a-t-il affirmé.

Le prochain sommet du G7 se tiendra du 8 au 9 juin à La Malbaie, localité située au bord du fleuve Saint-Laurent au Québec-est. Une occasion qui permettra aux sept chefs d’Etat et de gouvernement de discuter, une nouvelle fois, de la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat et de sujets connexes sur l’énergie et l’énergie renouvelable en particulier.


Nestor N'Gampoula