Les Dépêches de Brazzaville



Santé: l’OMS inquiète de l’augmentation des cas d’obésité chez les enfants et adolescents


Ce rapport soulignant qu’en 40 ans, les cas d'obésité chez l'enfant et adolescent ont été multipliés par 10 à travers le monde. « Le nombre d'enfants et d'adolescents obèses dans le monde a été multiplié par 10 au cours des quatre dernières décennies », indique cette expertise qui a été publiée, lors de la Journée mondiale de l'obésité.

Selon ce texte qui dresse cette courbe croissante et les statistiques de ce fléau, le nombre d'enfants obèses est passé de 11 millions en 1975 à 124 millions en 2016. Alors que 213 millions étaient considérés en surpoids en 2016 mais restaient en dessous du seuil de l'obésité.

« Au cours des quatre dernières décennies, les taux d'obésité chez les enfants et adolescents ont grimpé en flèche dans le monde entier, et la tendance se poursuit dans les pays à revenu faible ou intermédiaire », a déclaré Majid Ezzati, principal auteur de l'étude avant de spécifier que récemment ces cas se sont stabilisés dans les pays à revenu élevé, mais les niveaux d'obésité restent toutefois inacceptables.

Parlant des causes de la recrudescence du fléau, Majid Ezzati évoque dans ce document que ces tendances inquiétantes reflètent indubitablement l'impact de la commercialisation des produits alimentaires et le manque des politiques adéquates au niveau mondial. « En étant obèse, on est exposé à un plus grand risque de maladies comme le diabète », précise encore ce rapport.

Par ailleurs, parlant des stratégies à mettre sur pied ou contre le fléau, ce document propose que pour lutter contre l’obésité, il faut nécessairement des moyens. Et, faire en sorte que les aliments sains et nutritifs soient davantage disponibles dans les foyers comme dans les écoles, surtout dans les familles et les communautés défavorisées. Outre cette proposition, il faut aussi mettre en place des textes et règlements pour protéger les enfants contre des aliments nocifs pour leur santé.

Notons que, cette étude a été réalisée conjointement par l'OMS et l'Imperial College London (Royaume-Uni) et publiée dans la revue The Lancet.

 


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