Sécrétariat général de l'ONU: Antonio Guterres succède à Ban Ki-moon

Etayant sa feuille de route ainsi que son agenda de travail, l’heureux promu  a garanti de mettre au centre de ses actions, le développement des travaux de leur organisation. Tout en assurant que durant son mandat, leur organisation pouvait corriger les erreurs du passé afin de répondre et faire face de manière déterminée aux multiples défis auxquels la communauté internationale est confrontée. « L'ONU doit être souple et efficace. Elle doit se concentrer davantage sur les résultats et moins sur les procédures, davantage sur les gens et moins sur la bureaucratie », a signifié Antonio Guterres, avant de rappeler que les Nations unies sont nées de la guerre et la priorité de l'organisation est de s'attaquer aux causes profondes des défis qui se posent dans les domaines qui forment les trois piliers de l'ONU, notamment: la paix et la sécurité; le développement durable et les droits de l'Homme.

En dehors des priorités évoquées, le nouveau secrétaire entend  œuvrer pour la paix, soutenir le développement durable, intervenir face à la violence et à l’exploitation sexuelles commises par ceux qui servent sous le drapeau de l’ONU contre les personnes  qu’ils sont censés protéger et réformer sa gestion interne.

Par ailleurs, outre ces points, notamment en ce qui concerne le programme de réformes et l’appui des Nations unies aux États membres dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), le futur secrétaire général a indiqué qu’il engagerait un changement global du système de développement des Nations unies, tant au siège de l’organisation qu’au niveau des pays. « Si l’on regarde les règlements concernant le personnel et le budget des Nations unies, on pourrait penser que certains d’entre eux ont été conçus pour empêcher, plutôt que de permettre l’exécution efficace de nos mandats. Car, tout le monde est pénalisé, s’il faut neuf mois pour déployer un membre du personnel sur le terrain», a-t-il encore ajouté, en concluant qu’il mettra également en place une stratégie efficace pour promouvoir une culture de responsabilité et une protection efficiente pour les lanceurs d’alerte, afin de mieux communiquer sur le travail effectué par l’ONU.

Notons que  Antonio Guterres est de nationalité portugaise. Il a été Premier ministre dans son pays( de 1995 à 2002) et Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés( de 2005 à 2015).