Les Dépêches de Brazzaville



Semaine du cinéma brésilien : cinq films au programme


La cérémonie d’ouverture a eu lieu, le 3 septembre, en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’élevage, Henri Djombo, et de plusieurs diplomates accrédités au Congo ainsi que les conseillers du président de la République. Le lancement de la Semaine du cinéma brésilien cadre également avec la «rentrée» à l’IFC de Brazzaville, a indiqué Marie Audigier, sa directrice déléguée. «Nous sommes heureux de lancer cette rentrée avec la Semaine du cinéma brésilien. Je suis particulièrement heureuse de ce partenariat avec l’ambassade du Brésil », a-t-elle déclaré.

L’ambassadeur du Brésil au Congo, Raul de Taunay, a exprimé le plaisir pour son pays d’organiser ce festival en ce haut lieu de la culture. C’est un grand moment de fraternité exceptionnelle entre Brésiliens et Congolais, a-t-il dit.  

Raul de Taunay a aussi exprimé le sentiment d’amitié ancienne et de confiance qui lie toujours les Congolais et les Brésiliens. Il a manifesté également la joie avec laquelle l’ambassade du Brésil accueille non seulement les autorités congolaises mais aussi les étudiants. « Les Brésiliens sont habitués à recevoir les Congolais avec joie dans leur pays. C’est cette même lumière qui brille dans les yeux de ceux qui nous entourent aujourd’hui. Il y a là une sensation de cordialité, car nous nous sentons proches des uns et des autres. Et plus que cela, nous nous sentons amis », a signifié le diplomate brésilien.  

Reconnaissant qu’aujourd’hui le Brésil est un pays en mutation qui sera affiché à travers cette semaine cinématographique, Raul de Taunay a remercié l’ambassade de France et l’IFC tout en louant la ténacité et la dynamique entreprenante culturelle de sa directrice déléguée qu’il n’a jamais connue dans ses quarante-cinq ans de carrière professionnelle.

Les films à projeter

« L’Intrus », un film de 2002 d’une durée de 1h 37, réalisé par Beto Brant, a ouvert le bal de la Semaine du cinéma brésilien. Ce film relate l’histoire de trois amis, se connaissant depuis l’école d’ingénierie, partenaires dans une entreprise de construction depuis plus de quinze ans. Tout se passe bien jusqu’au jour où un désaccord dans la conduite des affaires les met en conflit. Le partenaire majoritaire menace de défaire la société car il n’accepte pas de négocier avec le gouvernement. Cependant, les deux autres s’entendent pour l’éliminer, persuadés qu’ils seront en mesure de diriger l’entreprise eux-mêmes. Pour cela, ils embauchent un tueur à gages, qui a des projets d’ascension sociale.

Le 4 septembre, les amoureux du septième art ont suivi le film « Vie de jeune fille », produit en 2006 d’une durée de 1h41, réalisé par Helena Solberg. Il relate l’histoire de l’esclavage. En effet, peu après l’abolition de l’esclavage (1888) et la proclamation de la République (1889) au Brésil, Helena Morley commence à écrire son journal intime, qui révèle son univers et un pays jeune comme la jeune fille. Loin d’être bonne élève et de bien se porter comme sa sœur Luizinha, Helena a reçu le surnom de « Tempête ». Dans son journal intime, elle se moque et démasque les prétendues vertus des habitants. Le 5 septembre à 18h00 sera projeté le film « Narrateurs de Javé », un film de 2004 d’une durée de 1h40, réalisé par Eliane Caffé.


Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

L’ambassadeur du Brésil prononçant son speech avant l’ouverture du festival