Les Dépêches de Brazzaville



Sénatoriales partielles : le PCT conserve ses quatre sièges


Sans grande surprise, le PCT, majoritaire dans les assemblées locales, a conservé ses quatre sièges remis en jeu dans le cadre de l’élection sénatoriale partielle, scrutin du 21 juillet 2019. En effet, dans la Likouala, Georges Moungbendé-Ballay a battu la candidate indépendante Edith Diamisse Mbala soixante-dix-huit voix contre deux sur les quatre-vingt-deux  votants. Dans les départements de la Cuvette ouest et de la Cuvette, le PCT l’a emporté haut la main car ses candidats Jem Ayoulov et Justin Aya ont été élus à 100%.  

Cependant, comme cela était prévisible, le parti socle de la majorité présidentielle a eu des sueurs froides dans le département du Pool où son candidat, André Massamba, a été un peu secoué par Chris Antoine Walembaud de la Convention des partis républicains (Copar) qui l'a talonné. En effet, le candidat du PCT l’a finalement emporté soixante et une voix contre quarante-neuf. Un score assez surprenant pour André Massamba qui espérait, d’après ses propos, obtenir entre quatre-vingt-sept et quatre-vingt-dix voix.

Réagissant à la publication des résultats, le secrétaire permanent chargé à la formation du PCT, Accel Arnaud Ndinga-Makanda, qui a conduit la délégation dans le Pool, s’est réjoui du 100% obtenu par son parti. « Le PCT est majoritaire presque dans tous les conseils et ce que nous venons de démontrer aux yeux de l’opinion, c’est que le PCT est le parti qui a une assise réelle et objective en République du Congo. Nous sommes partis pour reconquérir les sièges qui nous appartenaient et cela n’a pas été facile », a-t-il reconnu.

Sur le score dans le Pool, Accel Arnaud Ndinga-Makanda a déclaré que le PCT n’a pas tremblé. « Nous savions qu'ensemble avec les partis alliés que je remercie au passage, nous devions gagner. C’est vrai, cela a donné le score de 49 pour la Copar, pour nous c’était trop, ils ont travaillé, mais le PCT a prouvé sa supériorité », a-t-il poursuivi.

Quant à l’absence des candidatures féminines à ce scrutin alors que deux des quatre sièges à pourvoir avaient été occupés par les femmes, le secrétaire à la formation du PCT a répondu qu’il s’agissait de remplacement et non des élections générales. Il fallait, selon Accel Arnaud Ndinga-Makanda, des cartes gagnantes car l’essentiel pour le PCT était de reconquérir ses quatre sièges mis en compétition.


Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Accel Arnaud Ndinga-Makanda réagissant aux résultats des sénatoriales partielles/Adiac