Les Dépêches de Brazzaville



Souvenirs : Khaled, le roi de la musique raï dans « Aïcha »


« Aïcha, Aïcha écoute-moi » : le prénom arabe contenu dans ce tube a fait le tour du monde. En version française d’abord, puis en une version bilingue avec la mixité de la langue arabe conçue par l’interprète de la chanson lui-même.

Sortie en 1996 en France, pays où réside Khaled et où il a obtenu la nationalité depuis, Aïcha est d’abord parue dans une présentation single, puis ensuite dans l’album Sahra. Depuis lors, le groupe Kassav a repris le morceau dans une version zouk toute aussi particulière, tout comme le groupe Africando dans des résonnances de salsa. Mais ce ne sont les seuls. De ce tube signé Jean-Jacques Goldman, on retrouve des versions styles rap, en polonais, en espagnol, en anglais mais aussi une interprétation coréenne. En cherchant bien, on ne sera pas en difficulté de trouver des Aïcha dans d’’autres déclinaisons!

Revenons à l’auteur surnommé le roi de la musique raï ; Khaled est en effet parmi les premiers chanteurs d’origine maghrébine à propulser la musique de son terroir à un certain niveau. Fils de policier, Khaled a commencé très tôt à s’intéresser à la musique. Dans les cabarets du pays, le jeune artiste a tourné et a enregistré sa première cassette à 16 ans, délaissant l’école pour s’adonner totalement à la musique. Option certes hasardeuse à cette époque, mais qui a ensuite payé.

Le roi de la musique raï, c’est aussi des morceaux comme N’ssi en 1993 ; 1, 2, 3 Soleil en 1999, et depuis, Liberté en 2009 ou encore C’est la vie en 2012...

À bientôt pour d'autres réminiscences musicales sur notre passé en collaboration avec la Maison culturel Biso na Biso!

Refrain

Aïcha, Aïcha écoute-moi,
Aïcha, Aïcha t'en vas pas,
Aïcha, Aïcha regarde-moi,
Aïcha, Aïcha réponds-moi

Je dirai les mots des poèmes,
je jouerai les musiques du ciel,
je prendrai les rayons du soleil,
pour éclairer tes yeux de reine

Oooh ! Aïcha, Aïcha écoute-moi,
Aïcha, Aïcha t'en vas pas….


Luce-Jennyfer Mianzoukouta