Les Dépêches de Brazzaville



Sports d’élite : le mouvement olympique congolais veut l’amélioration du système de gouvernance


Le thème « Le renforcement des capacités de gestion du sport d’élite » vise à  tirer les leçons  de la présente olympiade, dynamiser les administrations, améliorer le réseau de communication  des fédérations  et harmoniser le règlement  des conflits  internes. Cette formation a ainsi inauguré, selon le Comité national olympique et sportif congolais (Cnosc), une série de congrès olympique locaux d’autant plus que  « l’instauration d’un congrès du mouvement olympique et sportif national » figure parmi les recommandations que les dirigeants des sports ont faites le 26 septembre au ministère des Sports et de l’Education physique, au Cnosc mais aussi à tous les autres partenaires du mouvement.

Dans la réflexion autour de l’amélioration du système de gouvernance, les responsables des fédérations ont analysé les faiblesses et pris les options susceptibles de conduire à une participation de qualité des athlètes congolais aux compétitions continentales et mondiales.  Dans la recherche des solutions à des éventuels problèmes de financement, ils ont plaidé en faveur de l’adoption par chaque fédération sportive nationale d’un plan stratégique, devant permettre de réaliser une participation efficiente aux compétitions continentales et mondiales.

Ils ont aussi souhaité le financement par le Fonds national de développement du sport  des plans stratégiques des fédérations sportives nationales  aux fins d’une meilleure préparation et participation des athlètes congolais aux compétitions  continentales et mondiales ainsi que  l’attribution d’une subvention de l’Etat au Cnosc et aux fédérations sportives nationales.

L’utilisation des infrastructures sportive a été aussi évoquée. A la faveur des 11e Jeux africains de Brazzaville 2015 en effet, le pays dispose désormais des infrastructures de qualité qui méritent d’être mises en valeur. Les gestionnaires des fédérations se sont appuyés sur cette évidence pour recommander la mise à la disposition des athlètes congolais de haut niveau des infrastructures du Complexe sportif de la concorde sans oublier l’attribution des sièges des fédérations. Dans le domaine de la formation réclamée par le ministre des Sports et de l’Education physique, la  création par les fédérations sportives nationales des écoles sur leur discipline sportive respective  contribuerait à l'amélioration de la performance des athlètes.   

Les participants ont par ailleurs fait obligation aux fédérations de reconnaître la Chambre de conciliation et d’arbitrage du sport, comme un organe de régulation. Tout en s’engageant à insérer dans leurs statuts des dispositions relatives à l’éducation, au civisme et à la culture olympique.

Ils ont décidé de respecter les dispositions statutaires ainsi que les orientations ministérielles établies pour la tenue des assemblées générales électives des fédérations sportives nationales  au titre de l’olympiade 2021-2024 et de se mobiliser dans la lutte contre la Covid-19. Les participants ont en revanche souhaité développer des technologies de l’information et de la communication et mettre en place un réseau de communication spécifique au mouvement olympique et sportif congolais.

« Nos conclusions sur la base de ces attentes ouvriront, j’en suis sûr, la marche victorieuse du mouvement olympique et sportif congolais vers une olympiade post Covid-19 spéciale à tous égards. Il est évident que nos premiers pas consisteront en l’organisation réussie de nos assemblées générales électives, conformément à nos différents textes fondamentaux et aux orientations de l’autorité de l’Etat. Pour sa part le comité olympique et sportif congolais y veillera » , a déclaré Raymond Ibata, président du Cnosc lors de la céremonie d’ouverture présidée par Hugues Ngouélondélé, ministre des Sports et de l’Education physique.


James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Le ministre des Sports et de l'éducation physique, entouré du président du Cnosc et les participants/ Adiac