Les Dépêches de Brazzaville



Taekwondo : Geoffrey Ebouenet, un fervent Diable rouge


Geoffrey Ebouenet, ceinture noire 1e Dan, compte dans sa gibecière plusieurs médailles de prestige au niveau départemental, national, continental et international. Il est cinq fois médaillé d’or sur le plan national (2010 à 2014) et sept fois champion de Brazzaville (2008 à 2014). Il a glané trois médailles d’or dans le cadre de l’open national de Taekwondo puisqu’il a occupé les premières places de cette compétition en trois reprises.

Au niveau international, Me Geoffrey Ebouenet a permis au Congo d’être champion d’Afrique centrale en 2010 et 2014 puis vice-champion en 2012. Il a occupé la cinquième place aux 11e jeux africains, Brazzaville 2015. Ce classement a prouvé le dynamisme du taekwondoïste congolais puisque trois ans avant, c’est-à dire lors des 8èmes coupes du monde francophone (Abidjan 2012), il était sixième. Depuis lors, il continue à défendre l’image du Congo aux compétitions internationales.

Pour faciliter l’évolution des athlètes dans la période post coronavirus mais aussi dans la crise actuelle, Geoffrey Ebouenet sollicite un apport des autorités nationales. « Je leur demande de nous apporter leur soutien dans ces moments difficiles et même après cette période de pandémie. Qu’ils nous accordent des bourses internationales afin d'acquérir plus de connaissances et plus d'expériences », a –t-il souhaité.

La période de crise que traverse actuellement la planète, en lien avec la Covid-19, affecte toute la population, en général et les athlètes en particulier. La communauté sportive a, en effet, suspendu toutes ses activités, notamment championnats départementaux et nationaux et autres tournois, sans oublier les Jeux Olympiques de Tokyo qui sont officiellement reportés à 2021.

 « Il est facile d’éprouver de l’empathie pour les athlètes que nous sommes car nous nous investissons dans la pratique des disciplines sportives et nous risquons de manquer les compétitions tant attendues. Les performances et les résultats auraient probablement pu avoir une influence déterminante, d’abord sur le plaisir et la satisfaction qu’ils y auraient éprouvés, mais aussi peut-être pour la suite des carrières sportives », regrette le sportif.

Notons que Geoffrey Ebouenet continue de travailler à la maison et invite ses amis athlètes à ne pas se lasser malgré les conséquences qu’entraine le coronavirus. 


Rude Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Geoffrey Ebouenet/Adiac