Les Dépêches de Brazzaville



Vie des partis : La DDC réagit au message du chef de l’État


 Le président de ce parti, Armand Mpourou, qui a animé un pont de presse à ce sujet le 27 août à Brazzaville, épingle le bilan économique dressé par le chef de l'État. Selon lui, le taux de croissance du Congo  à 10%, est contraire à celui énoncé par la Banque mondiale qui l’a situé à 6% en 2014 et à 6,5% en 2015. « De notre point de vue, les indicateurs de la Banque mondiale semblent plus réels d’autant plus qu’en 2013, ce taux s’affichait à 5,3% », a déclaré Armand Mpourou. « Il est à noter que la croissance de la production nationale n’est en état actuel aucunement un indice du développement économique dès lors qu’elle est générée par des produits pour lesquels le Congo ne maîtrise pas  le processus de constitution de prix, »  a-t-il ajouté.

Regard de la DDC sur le processus démocratique au Congo

Pour ce parti, le Congo est parmi les pays où la démocratie est évaluée à l’échelle la plus basse au regard de son indice qui n’est que de 2,15% contrairement à celui du Ghana qui est de 78%. Au plan sanitaire, ce parti estime que de grands efforts restent à consentir au regard de l’état actuel de notre système sanitaire. Le Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville reste encore un « milieu hanté ». Le Congo présente un déficit grave en ressources humaines qualifiées surtout en matière de médecine. Il est donc judicieux, a indiqué ce parti, de ne pas être complaisant pour les tests ou concours d’entrée dans les écoles de médecine.

au plan sécuritaire, la D.D.C pense que les entrées anarchiques des étrangers de tout bord au Congo font courir au pays plusieurs risques au nombre desquels : le terrorisme, l’évasion fiscale, les injustices découlant de la corruption qui est le pivot central du mode opératoire de la majorité des commerçants étrangers. Dans le domaine de l’emploi, la Dynamique pour le Développement du Congo a fait savoir que le taux de chômage de 10% présenté aujourd’hui, ne coïncide pas avec celui présenté par la banque mondiale dans son rapport de 2012. En effet, dans ce document, l’institution a révélé que celui-ci est de 53%. Cette situation, a souligné Armand Mpourou, s’explique par la morosité du climat des affaires et l’inexistence des investisseurs privés au regard de la place qu’occupe le Congo en ce qui concerne le bon climat des affaires soit 183ème sur 189 pays.

 

 


Jean Jacques Koubemba