Les Dépêches de Brazzaville



Vie des partis : l’UMP désapprouve le verdict rendu au procès du 4-Mars


Dans un communiqué publié à l'occasion de la session ordinaire, le bureau politique de l'UMP a fait savoir que « l’annonce et l’ouverture du procès avaient suscité l’espoir du peuple congolais, notamment des victimes. Cependant, le bureau politique constate que le verdict rendu n’a pas répondu à la question de savoir que s’était-il passé le 4 mars 2012 ».

La cinquième session du bureau politique de ce parti a aussi examiné d’autres questions d’intérêt national, notamment le recensement administratif spécial en cours dans le pays. À propos, il a fait savoir qu’il émet des réserves sur son déroulement et s’interroge sur ce qu’il appelle le désintéressement des composantes politiques et même de la société civile.

« À travers toute la République, nous avons constaté que le peuple n’a pas été édifié sur cette opération  », a déclaré le président de ce parti, Elvis Girel Okombi Tsalissan. L’UMP s’est également interrogé sur l’absence prolongée du ministre d’État Isidore Mvouba et exige du gouvernement des explications.

Analysant les deux derniers points, notamment le procès des disparus du Beach, et celui relatif au rejet par le Sénat de la levée de l’immunité parlementaire du sénateur André Ikongo-Logan, le bureau politique de ce parti a d’abord condamné la reprise de la procédure en France et appelle le gouvernement à faire montre de plus de responsabilité avant de s’interroger sur la décision du Sénat. À cet effet, l’UMP demande au procureur général de constituer le dossier.

Clôturant les travaux de cette cinquième session ordinaire, le président du bureau politique de ce parti, Elvis Girel Okombi Tsalissan a lancé un appel aux cadres et militants du parti à une mobilisation générale. L’UMP a-t-il déclaré, « c’est le défi d’une génération, mais une génération qui se veut consciente ».  Il a réitéré la proposition d’un gouvernement d’union nationale, tout en prônant le dialogue de la classe politique qui, selon lui, est le seul moyen d’épargner notre pays des soubresauts.


Jean-Jacques Koubemba