Les Dépêches de Brazzaville



Vie des partis : l’UMP rejette la déclaration des dissidents


Le secrétariat permanent de l'Union pour un mouvement populaire (UMP)a rappelé que Jean Valère Mbani, nommé vice-président de ce parti par décision n°0002/2018/UMP/PR/CAB, a été révoqué de ses fonctions dans les mêmes formes que sa nomination par décision n°007/2019/UMP/PR/CAB.

Au sujet du climat qui prévaut aujourd’hui au sein de cette formation politique, le secrétariat permanent a déclaré que celui-ci est provoqué, commandité, financé et coordonné afin de nuire à son président fondateur. L’auteur de cette situation, d’après cet organe, a manipulé quatre vice-présidents de ce parti sur onze dans le but d'accuser le président fondateur de tentative d’insurrection, de coup d’Etat et de liens avec les forces étrangères en vue de déstabiliser le Congo.

La même déclaration souligne également que le président de l’UMP était aussi accusé de lien avec les partis de l’opposition alors qu’avant son départ pour la France, en mars dernier, un accord de partenariat était en vue entre cette formation et le Parti congolais du travail.

Pour ces accusations dont les preuves sont toujours attendues, l’UMP a laissé entendre qu’elle a porté plainte depuis plus de quatre mois pour que lumière soit faite sur le mécanisme créé par certains afin d’accuser les autres des faits aussi graves, mais aussi éclairer l’opinion publique sur l’existence d’une machine à fabrication des opposants autour du chef de l’Etat.

Des excuses au secrétariat permanent du Conseil national du dialogue

Se considérant victime de l’incident du 16 octobre à l’hôtel Saphir, l’UMP, après avoir déploré la communication précipitée du Conseil national du dialogue, a présenté ses excuses officielles au secrétaire permanent de cette institution, Martin Mberi, tout en sollicitant sa clairvoyance et son expérience dans l’analyse de la situation.

 

 

 

 


Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Le secrétariat permanent de l'UMP lors de la déclaration