Les Dépêches de Brazzaville



Voiries urbaines : la route de Ngamakosso rouverte à la circulation


Les travaux de traitement de l’érosion de Ngamakosso sont réalisés par la société chinoise CRBC. Ils ont débuté en 2016 et ont consisté, entre autres, en la construction du collecteur provisoire, la réalisation des murs de soutènement sur une distance de 110 mètres ainsi qu'à la reconstruction des talus en béton armé. Le coût prévisionnel des travaux est évalué à plus de dix milliards dix millions Francs CFA. A ce jour, le gouvernement a pu débloquer huit milliards FCFA.

Les travaux ne sont pas encore totalement achevés, mais la voie a été rouverte à la circulation à titre provisoire, par le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Equipement et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya. L’objectif étant, non seulement de soulager la peine des populations mais surtout de tester l’ampleur des travaux.   

La dernière phase des travaux consistera notamment à effectuer le remblaie dans la zone érodée ; le traitement des talus en sac végétal et la plantation des vétivers tout autour du site. De même, il s’agira aussi de construire un mur de soutènement et du collecteur à ciel ouvert en aval du projet, du côté droit, avant d’entamer le désensablement du viaduc qui est aussi menacé.

« Après trois saisons, nous sommes satisfaits du travail accompli. Sur un marché de dix milliards, l’Etat a déjà payé huit milliards FCFA et aujourd’hui nous ouvrons cette chaussée à la circulation pour permettre d’apprécier le compactage et le comportement de l’ouvrage, avant d’amorcer le revêtement d’ici à la prochaine saison des pluies », a souligné Jean Jacques Bouya, qui était accompagné du maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba.

Le ministre de l’Aménagement du teritoire, de l’Equipement et des Grands travaux a bouclé sa ronde par le chantier de construction de la voie d’accès à l’usine de production d’eau de Djiri. Une bretelle qui reliera le quartier Manianga à l’académie militaire Marien-Ngouabi, en passant par RAGEC. Bien que les travaux soient aux arrêts depuis un moment, Jean Jacques Bouya a tenu tout de même à se faire une idée réelle du chantier qu’il estime capital, car il vise à protéger les infrastructures d’eau et d’électricité érigées dans cette zone.

« Sur cette route, il y a deux conduits d’eau de grande capacité qui étaient déjà menacés. Elles emmènent de l’eau potable des usines de Djiri vers la ville de Brazzaville. Mais il y a aussi les câbles électriques qui passent par cette voie que nous devons protéger », a conclu Jean Jacques Bouya.


Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

1-Une vue de la route de Ngamakosso réconstruite/Photo Adiac 2-Le ministre Jean Jacques Bouya et ses collaborateurs sur la voie rétablie/Photo Adiac