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Encore et toujours …

Mardi 22 Octobre 2019 - 16:19

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Redisons ici et maintenant l’espoir que le message fort, envoyé vendredi dernier par le président de la République aux administrations qui harcèlent sous différents prétextes les opérateurs économiques, a bien été entendu par ceux auxquels il s’adressait. Si ce n’est pas le cas, en effet, la crise que nous traversons tous depuis près de quatre ans prendra très vite une ampleur telle que plus rien ne pourra y mettre un terme.

Rappelons donc encore une fois le résumé fait par le ministre porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla, de la mise en garde lancée par le chef de l’Etat au terme du Conseil des ministres : « Son excellence M. Denis Sassou N’Guesso a particulièrement stigmatisé la pression qu’un certain nombre d’agents publics font peser sur les opérateurs économiques exerçant dans divers secteurs de la vie nationale. Il a déploré le fait que cette situation nuise à l’investissement ou même au simple maintien de l’activité. A cet égard, il a invité le gouvernement à porter une attention soutenue aux mesures qui doivent permettre l’assainissement et l’amélioration du climat des affaires dans notre pays ».

Nous ne citerons ici ni les institutions ni les personnes qui sont visées par cet appel à la raison lancé par la plus haute autorité de l’Etat, mais nous ne saurions trop leur conseiller de mettre un terme aux harcèlements qu’ils pratiquent en usant de façon abusive de l’autorité qu’ils détiennent. Car s’ils poursuivent dans cette voie, ils provoqueront une fermeture des entreprises, une hausse du chômage, un effondrement des marchés, une misère collective que le Congo tout entier paiera au prix fort. Ceci alors que notre pays a su négocier avec les institutions financières internationales une série d’accords dont la mise en œuvre effective permettra de résoudre les problèmes auxquels il se trouve confronté. Ceci aussi dans le moment très particulier que nous vivons où des échéances électorales majeures se profilent de nouveau à l’horizon national.

S’il est un devoir que l’Etat et ses administrations doivent s’imposer aujourd’hui, c’est bien celui d’aider les entreprises petites, moyennes et grandes à maintenir et à développer leurs activités, donc à préserver les emplois qu’elles ont su créer ces dernières années. Quitte à sanctionner publiquement ceux et celles qui abusent de leur pouvoir pour asphyxier les opérateurs économiques.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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