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Lundi 4 Novembre 2019 - 10:17

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Des changements climatiques difficiles à supporter !

Grands perturbateurs de la flore, la faune, la végétation, le relief, le climat et pourquoi pas l’économie, les changements climatiques deviennent une épine sous le pied de l’humanité, d’où il faut aller vite à l’émergence des nouveaux rapports avec la nature, sinon la société continuera de gémir sous le poids de leurs effets. Des pleurs et grincements des dents, il y en a presque chaque année maintenant. Et ceci dans tous les pays.

Au Congo, par exemple, ce concept est sur toutes les lèvres avec la place de choix que les pouvoirs publics ne cessent de lui accorder. De la Likouala au nord du pays jusqu’au Kouilou au sud, les changements climatiques frappent campagnes et villes de plusieurs manières. Des tempêtes excessives, des sécheresses cruelles, des précipitations abondantes et inhabituelles arrivent fréquemment ces dernières années à cause de l’instabilité des saisons. Et cela crée des ennuis sociaux à diverses échelles. Des saisons ne sont plus maîtrisées du point de vue de leur durée. Des données météorologiques allant aux excès enregistrées çà et là affectent nos sols, nos forêts, nos rivières, nos fleuves, nos villages et villes tout en causant des angoisses, lamentations et pleurs partout.

Les changements climatiques sont bien là et armons-nous sans complaisance contre eux, sinon ils auront totalement raison sur nous. Au niveau national, chaque département vit son calvaire chaque jour qui passe selon le rythme des saisons devenu insaisissable. Et au niveau international, chaque pays vit leurs atrocités à sa manière. Hier, chez nous, quand les saisons étaient maîtrisées, il était rare de voir comme maintenant un vent d’une intensité incommensurable frapper telle ou telle localité avec pour conséquences habitations détruites, arbres arrachés, des champs soufflés, des toits des bâtiments emportés et autres.

Dans la même optique et à cause des pluies diluviennes perdurant dans le temps, des eaux des rivières et fleuves sortent de leur lit, causant ipso facto des inondations des villages environnants. « Phénomènes qui n’existaient jamais dans nos villages, il y a une cinquantaine d’années », s’est plaint un riverain du village Oboko, situé dans la sous-préfecture de Ntokou, sur la rive droite de la rivière Likouala-Mossaka. Ces changements climatiques occasionnent aussi des épidémies et des famines. Quelle horreur !

Dans des villes, on parle plus de glissements de terrains, des érosions, de l’ensablement des édifices. A cause des érosions, certains quartiers sont rayés de la carte. Dans des campagnes, en plus des maisons qui s’immergent, il y a la dévastation des champs par des eaux. Et même tout un village peut être effacé de la contrée.

 Sur le plan psychologique, on peut noter des angoisses, des stress, des regrets, des mélancolies, surtout pour ceux-là même qui ont perdu leurs habitations et autres affaires à cause des différentes catastrophes dues aux changements climatiques.

Ainsi donc, prémunissons-nous de plus belle pour gagner le combat contre le changement climatique sinon la société continuera de subir au lieu de bénéficier d’autres effets plus agréables induits par ces changements climatiques s’il y en a bien sûr ! Affaire à suivre.

 

Faustin Akono

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Édition Quotidienne (DB)

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