Gouvernance forestière : le système informatique à l’étape de déploiement

Vendredi 22 Novembre 2019 - 15:11

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Sur dix-sept modules que compte le système informatif de vérification de la légalité (SIVL) du bois, deux seront fonctionnels d’ici à fin décembre. Il s’agit de ceux portant sur la « fiscalité » et les « permis spéciaux ».

C’est ce qui ressort du onzième comité conjoint de mise en œuvre de l’accord de partenariat volontaire entre la République du Congo et l’Union européenne (UE), tenu les 20 et 21 novembre à Brazzaville.  Co-présidée par la ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, et l’ambassadeur de l’UE, Raul Mateus Paula, cette réunion avait pour objectif de faire le point des progrès réalisés depuis la dernière séance de ce comité en juin dernier.

« C’est émouvant pour moi de voir, dix ans après, la réalisation de ce rêve qui paraissait si lointain. C’est un couronnement d’efforts d’un partenariat réussi entre deux entités, le Congo e l’UE », a déclaré la ministre de l’Economie forestière.  

L’ambassadeur et chef de délégation de l’UE, a renchéri en soutenant que le déploiement du système informatique de légalité était un aboutissement à un long travail qui arrive à maturité, avec l’adoption dernièrement par le Conseil des ministres, du comité interministériel qui va permettre de mettre en place cette application.

« Une des conséquences de son opérationnalisation est d’augmenter les recettes, contribuer à la diversification de l’économie, important pour les réformes en cours au Congo », a-t-il déclaré, avant de relever qu’il reste encore beaucoup à faire.

En prélude à la session formelle de ce onzième comité, des experts des deux parties se sont retrouvés pour faire un état d’avancement du plan de travail annuel et un suivi des recommandations des précédents comités.

Le bilan de l’application de la loi de la gouvernance forestière en 2018, la présentation de la nouvelle approche d’observation indépendante du secteur forestier développée par la société civile, le progrès en termes de communication, incluant la présentation de la stratégie de communication de l’Apv-flegt pour la période 2020-2022 et le canevas du rapport annuel conjoint 2019 ont été passés en revue.  

L’Apv-flegt est un processus lancé en 2003 par l’UE, pour répondre à l’exploitation forestière illégale et au commerce illégal du bois qui en découle. La République du Congo a été l’un des premiers pays à signer, en 2010, cet accord qui a pour but de garantir la légalité et la production du bois.

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

Photo de famille des participants au onzième comité conjoint Congo-UE

Notification: 

Non