Disparition : les sportifs honorent la mémoire d’Emilienne Charlotte Lekoundzou

Mercredi 12 Février 2020 - 17:45

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Le monde du sport congolais a rendu un dernier hommage, le 12 février au gymnase Nicole-Oba de Brazzaville, à l’ancienne présidente de la Fédération congolaise de handball (Fecohand).

Présidente de la Fecohand entre 2000 et 2004, l’illustre disparue a dirigé avec brio cette structure. C’est ce qui l’a conduite sans nul doute au bureau exécutif de la plus haute institution du handball continental, la Confédération africaine de handball (Cahb) en tant que membre de la commission propagande.

Maman Emie, comme aimaient l’appeler les handballeurs congolais, reposera désormais en paix et laisse derrière elle un grand désarroi, surtout au sein du club multidisciplinaire Etoile du Congo où elle resta cofondatrice et joueuse ainsi que présidente d’honneur puis membre du bureau des sages, jusqu’à son dernier jour.

Le président de la Fecohand , Jean Claude  Ibovi, qui n’a pas pu retenir ses larmes, a, lors de son mot de circonstance, évoqué le dévouement de l’illustre disparue pour le sport  en général. « C’est un moment cruel pour les sportifs que nous sommes. Femme de cœur, elle était toujours proche des handballeurs. Durant son mandat, le Congo a fait le beau temps de cette discipline au niveau africain. Comme les autres anciens présidents, nous lui présentons nos sincères reconnaissances, car son modèle et son leadership nous serviront de référence », a-t-il indiqué.

Pour sa part, le secrétaire général de la Cahb, Charles Omboumahou, représentant le président de cette structure, a reconnu l’apport de cette grande dame dans le développement du handball africain.

Le ministre des Sports et de l’Education physique, Hugues Ngouelondélé, les anciens ministres, les parlementaires et autres autorités ont tour à tour déposé des gerbes de fleurs.

Luze Ernest Bakala, journaliste sportif et ancien joueur de handball qui a passé toute sa jeunesse aux côtés de Charlotte Lekoundzou, estime que c’est une perte énorme pour le pays. « Si je suis arrivé à Brazzaville, c’est grâce à cette dame. Le jour de mon arrivée, j’avais tout laissé au village et elle s’est occupé de tous mes besoins jusqu’à ce que je devienne autonome. Elle a fait cela à plusieurs personnes », a-t-il confié.

Notons que lors de cette cérémonie d'hommage sportif, deux matchs d’exhibition ont été disputés. Le premier a mis aux prises l’équipe des anciennes Diables rouges dames et celle de l’association des anciennes joueuses. Le second a permis aux Diables rouges juniors dames d’affronter Etoile du Congo de la  même catégorie.

Rude Ngoma et Jesse Miambanzila (Stagiaire)

Légendes et crédits photo : 

1- Jean Claude Ibovi déposant la gerbe de fleurs devant le cercueil d'Emilienne Charlotte Lekoundzou/Adiac 2-Une séquence du match entre les anciennes Diables rouges et l'association des anciennes joueuses/Adiac

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