Interview. Maixent Raoul Ominga : « le Congo figure parmi les pays pétroliers les plus stables d’Afrique »

Mardi 18 Février 2020 - 19:30

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Le directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) parle dans cette entrevue avec Les Dépêches de Brazzaville des enjeux de la quatrième édition de la Conférence internationale et exposition sur les hydrocarbures au Congo (CIEHC) qui se tient du 19 au 21 février à Brazzaville. Il évoque également des perspectives de la SNPC en matière de production pétrolière.

Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B ) : La SNPC est le sponsor principal de la quatrième édition de la Conférence internationale et exposition sur les hydrocarbures au Congo. Quelle est, selon vous, la particularité de cette édition par rapport à celles des années antérieures?

Maixent Raoul Ominga (M.R.O) : Cette conférence, placée sous le très haut patronage du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, vise à mettre en lumière les mécanismes de valorisation des hydrocarbures, tremplin de la diversification de l’économie et de l’intégration régionale ; ceci dans un contexte de reprise encore timide des cours du pétrole.

L.D.B : Qu’est-ce que la SNPC va présenter au public au cours de ce rendez-vous ?

M.R.O : La SNPC, outil technique de l’Etat en matière de gestion d’hydrocarbures, assiste pleinement l’administration des hydrocarbures dans les activités techniques de promotion du domaine minier, à savoir la collecte des données techniques sur le terrain, leur gestion et le découpage de ce domaine.

De ce fait, le Congo, dans la loi n° 28-2016 du 12 octobre 2016, portant code des hydrocarbures, a décidé d’attribuer exclusivement les titres miniers à la société nationale. Désormais, la SNPC est l’associée pivot de tout projet pétrolier.

Pendant cette édition, la SNPC va assurer prioritairement, aux côtés de l’administration des hydrocarbures, la promotion des zones libres et présenter les projets suivants : le projet de développement du permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides Mengo-Kundji-Bindi II ; le projet de valorisation de la zone de permis « Le Mayombe » ; les projets de valorisation du gaz ; le projet de construction d’un oléoduc de transport des produits pétroliers finis.

La SNPC fera également la promotion du savoir-faire de ses filiales dans les services pétroliers.

L.D.B : Quelles sont vos attentes à l’issue de cette conférence ?

M.R.O : Une observation faite courant 2019 montre que la République du Congo compte parmi les pays pétroliers les plus stables et les plus attractifs d’Afrique. Grâce à un code des hydrocarbures souple, permettant à l’administration et aux sociétés pétrolières de parvenir à des contrats adaptés, la SNPC s’attend à recevoir des manifestations d’intérêt de la part des sociétés pétrolières internationales sur les zones libres et sur les permis arrivant à échéance.

Nous nous attendons également à nouer des partenariats, susciter l’intérêt des investisseurs sur les projets évoqués ci-dessus et d’autres.

L.D.B : Quelles sont les perspectives de la SNPC en matière de production pétrolière ?

M.R.O : Notre stratégie pour l’augmentation de notre quote-part de production passe par les investissements en cours sur le permis d’exploitation Mengo-Kundji-Bindi II qui permettront d’augmenter de manière significative notre production opérée ; par la mise en valeur du permis le Mayombe qui présente un potentiel intéressant et par la prise de participations dans d’autres permis.

L.D.B : Pouvez-vous parler de la contribution de la SNPC dans l’économie nationale ?

M.R.O : Notre ambition est d’améliorer notre quote-part dans la production pétrolière pour contribuer au mieux aux recettes de l’Etat.

Le gouvernement a confié à la SNPC le mandat de commercialiser de façon optimale les parts de pétrole brut de l’Etat. Nous entendons le faire avec responsabilité.

Les Dépêches de Brazzaville

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