Exposition collective : mise en relation artistique de peintres contemporains à la Galerie Taglialatella

Vendredi 3 Juillet 2020 - 13:55

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"Ensemble" : Ivan Messac, Kongo, Mr Brainwash, Russell Young, Kurar, Lucas Ribeyron, Benjamin Spark et l’artiste congolais Kouka exposent à la Galerie Taglialatella à Paris depuis le 24 juin et ce, jusqu’au 4 juillet. C’est l’occasion de revisiter les œuvres de Kouka Ntadi qui peint sur les murs pour incarner la mémoire d'une Afrique originelle.

Kouka à la Galerie TaglialatellaA la découverte de l’œuvre de Kouka est organisé en sa présence, le jeudi 2 juillet de 18h à 20h, un cocktail pour la présentation de sa lithographie "Guerrier Bantu", et au cours duquel il dédicacera l’ouvrage "Bantu le livre".

Mais qui est l’artiste Kouka ?

Petit fils du peintre expressionniste Francis Gruber, fils d'une dramaturge française et d'un artiste congolais, Kouka, né à Paris en 1981, est diplômé de l’Ecole d’Art d’Avignon en 2005.

Il est représenté en France depuis 2010 par la Galerie Taglialatella, située dans le 4ème arrondissement de Paris.

Revendiquant son appartenance à la culture urbaine, Kouka combine performance et scénographie.

Son travail s’apparente à de véritables interventions urbaines dans l’optique de faire valoir l’Art Urbain, non seulement comme un art mature et réfléchi, mais aussi comme un acte de partage. Son parcours et son expression se nourrissent au fil de ses voyages et multiples rencontres.

Sa première empreinte urbaine apparaît en 2008 avec la silhouette de guerriers bantus au cours d’un voyage originel à Libreville (Gabon) ; il y prend conscience de l’omniprésence de l’impérialisme occidental établi au sein même des espaces dédiés à la culture en Afrique.

Dès lors, il décide de revenir aux fondamentaux de cette culture et d’honorer cette mémoire et l’artiste se met à en peindre des guerriers partout où il voyage : au Congo, en Afrique du Sud, en Belgique, au Maroc, en Grèce, en Russie...

Le guerrier Bantu de Kouka prend alors une nouvelle dimension. Erigé sur les murs de nombreuses villes du monde, il devient porteur d’un message d’universalité, celui qui témoigne de l’origine de l’humanité. Il interroge la place de l’individu dans la société et sa recherche se fonde sur l’essence de l’homme en quête d’identité.

Outre les nombreuses expositions et performances de l’artiste en France ou par le monde depuis 2008, des moments symboliques rythment sa carrière. 

En 2010, Kouka peint une armée de 77 guerriers sur la façade du « Château d’Albat’art », rue René Boulanger près de République, à Paris. Cette armée de « gardiens de République » devient pour les habitants du quartier un emblème d’art urbain, symbole de protection de la mémoire et de l’humanité.

En décembre 2013, en hommage à Mandela, Kouka réalise deux fresques colossales de Bantu sur une hauteur de dix étages à Vitry, en région parisienne.

En 2016, l’aventure des gardiens de République continue. Les fenêtres qui avaient été décrochées de la façade du bâtiment de République voyagent jusqu’en Afrique, conformément au souhait de l’artiste. Elles seront exposées de façon permanente à la Fondation Montresso à Marrakech.

Lors de la biennale de Dakar, l’une des fenêtres sera symboliquement exposée sur l’île de Gorée.

En 2017, trois des fenêtres se dressent devant le Musée Mohammed VI d'art contemporain de Rabat à l’occasion de l’exposition "Présence commune" à laquelle Kouka participe dans le cadre de l'événement L'Afrique en capitale.

En 2018, l’artiste réalise une gigantesque performance à Nanterre : une Vénus s’étend sur une dizaine de mètres dans le cadre de "La Nuit des Idées", en partenariat avec le Musée du Louvre.

Les silhouettes urbaines de Kouka voyagent à travers le monde : Wynwood (Miami), New York, Rio de Janeiro, Sao Paulo, Choroni, Porto, Tanger, Moroni, Bali, Bangkok, Istanbul, Athènes, Saint-Pétersbourg, Berlin, Amsterdam... Dans ce parcours initiatique, Kouka explore sa quête des origines, se confronte au regard de son public et se nourrit de ses réactions multiples.

Cette forte volonté d’incarner l’Essence de l’humanité s’est matérialisée par des symboles phares qui rythment l'oeuvre de l’artiste : le Guerrier Bantu, mais aussi l’Enfant Blam, les silhouettes HLM ou encore le Penseur.

Son style particulier dénonce, interroge, amuse parfois, et questionne toujours la condition humaine.

Dans une époque où l’espace et le temps deviennent élastiques, l’obsession de Kouka pour les origines, la profondeur de son approche et la puissance de son style – notamment par la maîtrise du trait brut – nous guident résolument vers l’essentiel.

RSVP par retour de mail

Galerie Taglialatella Paris

Nadège Buffe / Founder & Director

4 rue de Jarente

75004 Paris

+33 6 82 12 24 80

info@djtfa-paris.com
www.djtfa-paris.com

Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Photo : Kouka à la Galerie Taglialatella

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