Afrique centrale : les Etats prônent l’amélioration du marché de l’emploi

Jeudi 13 Août 2020 - 17:15

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La suppression des millions d’emplois entrave davantage la transformation économique du continent. Au cours d’une récente rencontre virtuelle, les ministres de l’Economie et des Finances ont appelé le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque Mondiale (BM) à soutenir leurs efforts en matière d’amélioration du climat des affaires et de financement des Petites et Moyennes entreprises (PME).

Selon la déclaration de Yaoundé rendue publique le 8 août, le processus de transition vers une économie plus diversifiée, dont le secteur privé serait le moteur, nécessitera des réformes visant à améliorer et accroître les investissements aux PME. En effet, au cours de cette réunion sur le thème « Protéger le capital humain de l’Afrique face à la Covid-19 : sauver des vies, préserver le bien- être, sauvegarder la productivité et l’emploi », les ministres recherchaient un appui du FMI et de la BM dans plusieurs domaines.

En ce qui concerne le secteur privé et de l’emploi, plusieurs demandes ont été formulées, à savoir que la BM devrait tirer parti de l’accord de la Zone de libre-échange continentale et soutenir sa mise en œuvre, tout en favorisant la synergie avec d’autres organismes ; contribuer au renforcement des capacités institutionnelles et fournir une assistance technique pour structurer et gérer les transactions dans le cadre du partenariat public-privé.

Par ailleurs, les ministres ont encouragé la Société financière internationale à intensifier son soutien en matière de conseil et de financement pour aider les pays africains à améliorer le climat des affaires et à réduire le risque lié aux investissements pour une plus grande participation du secteur privé.

Pour ce qui est de l’amélioration de l’aide extérieure en ce temps de crise sanitaire lié à la pandémie du coronavirus (Covid-19), les ministres en charge de l’Economie ont souhaité de la part des deux institutions plus d’audace dans le renforcement de capacités et des ressources financières des pays en vue de contenir la crise et faire face à ses répercussions économiques.

Au sujet de l’accroissement de la prestation de service de santé, éducation, eau et protection sociale, les membres du caucus africain soulignent que le soutien apporté jusqu’ici aux pays africains contribuera à accélérer les efforts d’urgence pour la prévention, la détection et la riposte aux défis de santé publique causés par la Covid-19. « Nous demandons à la Banque mondiale, en particulier à la Société financière internationale et à l'Agence multilatérale de garantie des investissements(Miga), de continuer à soutenir le secteur privé, notamment en vue d’améliorer la production nationale d’équipements médicaux. La BM devrait aussi aider les pays à obtenir rapidement des fournitures médicales et alimentaires. », indique la déclaration.

S’agissant de la consolidation des politiques macro-budgétaires et de la gouvernance, les participants ont demandé à la BM et au FMI de continuer à appuyer la simplification des procédures en vue de renforcer les cadres macro-budgétaires et améliorer la mobilisation des ressources intérieures.

Ils ont de ce fait exhorté ces deux institutions à renforcer leur capacité à repondre aux différents besoins grâce à des conseils stratégiques et des financements adaptés.

 

 

Gloria Imelda Lossele

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