Mali : investiture du président de la transition

Jeudi 24 Septembre 2020 - 15:23

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Le président de la transition, nouvellement désigné, Bah N'Daw sera investi le 25 septembre par le médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan, actuellement en visite à Bamako.

Comme annoncé lors du sommet d’Accra donnant ultimatum au Conseil national pour le salut du peuple (CNSP) pour désigner le président de la transition, la CEDEAO a reconnu l’équipe mise en place pour diriger la transition. Avant la cérémonie d’investiture, une série de rencontres est prévue entre la mission de l’institution sous-régionale et les ambassadeurs des différents membres du conseil de sécurité, de l’Union européenne et l’Allemagne.

Le médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan et sa délégation rencontreront aussi les ambassadeurs des pays membres de l’organisation sous-régionale et le CNSP. Enfin, il effectuera une visite de courtoisie au président de la transition, le lieutenant-colonel Bah N’Daw, avant son investiture.

Une semaine après le sommet d'Accra avec la junte malienne, le médiateur de la CEDEAO est revenu voir si les conditions sont réunies pour lever les sanctions imposées par la communauté ouest-africaine au lendemain du coup d’État du 18 août.

En effet, les sanctions imposées au Mali, après le coup d'État commencent à peser sur les populations et les finances publiques. « C’est au chef de l’État ghanéen Nana Akufo Addo », président en exercice de la CEDEAO, qu’il revient de se prononcer sur une éventuelle levée des sanctions, a expliqué le médiateur.

Pendant la célébration de la fête de l'indépendance du Mali, le colonel Assimi Goita a appelé à la levée des sanctions pour « le bonheur des Maliens ». Mais la CEDEAO avait conditionné cette levée de sanctions à la nomination de deux civils au poste de président de la République et de Premier ministre de la transition.

Certes, l'étape du président a été franchie, et saluée comme un moment important. La CEDEAO attend maintenant un Premier ministre. Et elle veut une personnalité strictement civile cette fois, sans passé militaire, comme c'est le cas du président Bah N'Daw.

Yvette Reine Nzaba

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