Fonction publique : les États membres de l’Union africaine appelés à la ratification de la charte africaine

Samedi 27 Juillet 2013 - 21:12

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Trente pays africains, avec l’entrée du Cameroun, du Tchad, du Gabon et du Lesotho, sont désormais signataires de la charte africaine sur les valeurs et principes du service public, un outil pour renforcer la responsabilité et la productivité dans la fonction publique, depuis  le 27 juillet à l’issue des travaux de la huitième conférence de l’Union africaine des ministres de la Fonction publique, clôturés par le ministre de tutelle, Guy Brice Parfait Kolélas, au Palais des congrès

L’application de cette charte et l’implication de la jeunesse africaine dans le processus politique sont l’une des conditions préalables au développement, à la paix, à la stabilité des pays africains et à la réalisation de la renaissance et de l’agenda. « Les États membres de l’Union africaine (UA) qui n’ont pas encore signé et ratifié la charte africaine sur les valeurs et principes du service et de l’administration sont appelés à le faire sans plus tarder », ont souligné les conférenciers.

Les travaux de la huitième conférence des ministres ont été sanctionnés par l’adoption avec amendements des rapports des ministres, des rapports des experts, de la déclaration de Brazzaville 2003 de la conférence, de l’élection du bureau, de la signature de la charte africaine sur le service public et l’administration ainsi que des recommandations portant sur l’éthique et prestation efficace de services publics en Afrique.

Le bureau élu est composé de cinq membres, dont la présidence est assurée par le Congo, avec à sa tête le ministre de la Fonction publique, Guy Brice Parfait Kolélas. La place de premier vice-président revient à la Tanzanie, de deuxième vice-président à la Côte d’Ivoire, de troisième vice-président au Lesotho et de rapporteur à l’Algérie.

Aux gouvernements africains, les conférenciers recommandent d’initier et de développer un solide code d’éthique et de conduite des législations de leurs fonctionnaires, la mise en œuvre des politiques et lois des pays détenteurs des lois, d’examiner et renforcer les règles déontologiques de la fonction publique, respecter les règles de la fonction publique par le leadership politique et la bureaucratie africaine et englober la gestion du service public.

Aux fonctions publiques de s’adapter au système d’attribution de l’intégrité, d’honorer un bon comportement éthique au sein des services publics et des sanctions au cas de violation des règles de la fonction publique, d’intégrer l’éducation morale et éthique dans les programmes des institutions africaines de développement de la gestion publique et la mise en œuvre du code de conduite de la fonction publique par les services publics africains.

Notons que cette conférence a réuni trente-deux pays africains, les États membres des ministres de la Fonction publique, des experts, les représentants du conseil consultatif de l’UA sur la corruption, les partenaires au développement, et bien d’autres groupes de réflexion, cette liste n’étant pas exhaustive.

Lydie-Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Photo : Les participants aux travaux de la huitième conférence de l’Union africaine des ministres de la Fonction publique. (© DR)