La France vit au rythme des festivals d’été

Samedi 28 Juin 2014 - 0:30

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En ce mois de juin et jusqu’en septembre, Paris, Marseille, Nantes, entre autres, recevront les coups de soleil de l’Afrique des arts et d’ailleurs

De grands festivals célèbrent tout l’été le panafricanisme culturel dont la France est devenue, au fil des ans, l’un des pivots reconnus sur le continent européen. Elle accueille, organise, encourage l’expression bouillonnante de la créativité culturelle de plusieurs pays africains aussi différents dans leur vivacité les uns des autres. Panafricanisme ? Pas vraiment : expressions noires surtout.

Ainsi, depuis le 24 juin au Tarmac de Paris, les danses de la Guadeloupe sont à l’honneur avec les chorégraphies de Myriam Soulangues et Xavier Chasseur-Daniel. Et cela se poursuivra ce week-end pour ceux que les rythmes de biguine au tam-tam, dans une explosion de volants de femmes en piste, passionnent.

Après Paris, Marseille accueille depuis jeudi 26 la dixième édition consécutive du festival Africa fête Marseille. Dans les temps forts de ce festival, la présentation de la résidence Occitanie-Casamance par deux grands artistes Arnaud Fromont et Adama Sambou. Si l’on peut dire, avec le passage des années et la forte présence de ses ressortissants, que le Sénégal est chez lui à Marseille, il aurait été inconcevable que le djembé n’aille pas se mêler aux rythmes de la Cannebière !

D’autres rendez-vous importants comme la seizième édition d’Africajarc en Midi-Pyrénées réuniront curieux et habitués des cultures africaines revisitées dans le sud de la France à partir de juillet prochain. Et cette France en fête réserve beaucoup d’autres découvertes, avec des programmations de toutes parts très diversifiées aussi bien du point de vue musical que géographique. Malgré une agitation sociale assez forte chez les intermittents du spectacle mettant à risque la tenue de certains rendez-vous annuels, il n’est pas dit que l’Afrique ne sera pas présente à Aubervilliers, Nîmes ou Avignon, autres lieux classiques où le continent sait trouver sa place.

Luce-Jennyfer Mianzoukouta