Constitution du 20 janvier 2002 : les femmes de Bacongo favorables au changement

Mardi 15 Juillet 2014 - 13:09

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Regroupées au sein de la plateforme « Concertation citoyenne » avec, à leur tête, Françoise Mounzenze, les femmes de l’arrondissement 2, Bacongo ont, au cours d’une rencontre tenue le 14 juillet à Brazzaville, dit Oui au changement de la Constitution du 20 janvier 2002

Dans une déclaration lue à cette occasion, elles disent ne plus vouloir connaître les conflits armés qui ont émaillé l’histoire du Congo et les ont été profondément meurtries.

« Nous avons assisté, impuissantes, au massacre de nos enfants quand nous-mêmes étions victimes de viols. Les traumatismes sont encore présents dans nos mémoires », a déclaré l’une d’entre elles, ajoutant : « Nous avons retrouvé la paix qui nous permet de vaquer aujourd’hui à nos tâches quotidiennes. Elle doit être maintenue et au besoin consolidée. »

Cependant, le débat politique sur le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002 fait naître des inquiétudes pour la paix et la sécurité dans notre pays, souligne la déclaration. Non, les mamans ne veulent plus vivre les situations douloureuses du passé. Elles disent Non à toute ambition politique qui oublie leurs intérêts fondamentaux. Elles rappellent que dans l’esprit du dialogue et de la concertation de Dolisie, la construction du pays doit être l’affaire de tous. Aucun Congolais ne devrait être exclu de cette lourde tâche. C’est ainsi que les mamans soutiennent l’idée de changer la constitution afin de créer les conditions d’éducation de tous dans l’œuvre de construction nationale par le vivre-ensemble du peuple.

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Une vue des mamans lors de la rencontre (© Adiac).