Santé publique : former pour sauver des vies

Dimanche 19 Octobre 2014 - 5:15

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Plus d’une vingtaine de personnels de santé d’hôpitaux publics et privés ont été formés lors d’un module de pédiatrie pour grands enfants à Brazzaville par l’Association de l’amour vivant (Aslav). Cette vingt-deuxième session de formation doit permettre à ces agents de santé de comprendre les pathologies courantes au Congo. Ces connaissances sanitaires vont les aider à sauver des vies d’enfants

Infirmiers, laborantins et médecins venant du centre hospitalier universitaire de l’hôpital de base de Makélékélé, du centre de santé de Kinkala ainsi que de certains dispensaires de lieux défavorisés ont été amenés à acquérir des notions sur les maladies courantes qui affectent les grands enfants. Cinq jours durant ils ont reçu des connaissances théoriques et pratiques spécifiques en pédiatrie grands enfants. Des notions qui vont aider ces participants à soigner les malades dans leurs hôpitaux respectifs. « Cette formation est très bénéfique pour l’exercice de ma profession. Grâce à ces notions pratiques acquises ici, je vais pouvoir sauver des enfants malades », a indiqué un participant.

Former des personnels de santé pour sauver des vies d’enfants est le leitmotiv de l’Aslav, connue pour son engagement dans la formation médicale du personnel de santé. L’association travaille en grande partie en République du Congo sur le plan sanitaire. L’Aslav vient aussi en aide aux populations vulnérables des centres urbains et périphériques du Congo, notamment dans la fourniture de médicaments comme de consommables indispensables aux nombreux dispensaires et centres de santé du pays.

Cet engagement qui consiste à sauver des vies est salué par les populations, qui ne cessent d’encourager cette ONG à continuer dans cette voie. « Nous continuons de travailler dans nos centres partenaires. Nous avons installé l’eau et l’électricité dans nos centres, tel le centre de Moukondo à Brazzaville », a souligné le docteur Michel Salefran, président de l’Aslav.

Il sied de retenir que cette ONG catholique compte 200 médecins basés en France et 17 centres de santé répartis au nord et au sud du Congo. L’Aslav a déjà formé 380 agents de santé grâce aux multiples formations menées dans ces centres des santé, des milieux les plus défavorisés au milieu urbain. Malgré quelques réussites constatées dans sa bataille quotidienne, l’Aslav a encore de nombreux travaux à réaliser pour sauver des vies. « Nous avons été amenés à construire des dispensaires dans les endroits les plus défavorisés. À l’heure actuelle, nous avons un centre de santé en chantier au sud d’Impfondo et nous allons aussi refaire le dispensaire d’Ignellé. Ensuite, nous allons agrandir le centre d’Épéna », précise le médecin avant de conclure sur leurs bons rapports avec le ministère de la Santé et de la Population.

Flaure-Élysée Tchicaya