Développement: Clotaire Ouelo Louangou plaide pour une Afrique dynamique

Samedi 22 Novembre 2014 - 13:51

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L’auteur du roman intitulé : « …l’Afrique en question », Clotaire Ouelo Louangou a été reçu en audience le 21 novembre par le président de l’Assemblée nationale, Justin Koumba. Une occasion propice qui lui a permis d'expliquer le bienfondé de son ouvrage.  Lequel plaide pour le développement du continent africain.

Selon l’auteur, cette œuvre litteraire est une sorte de cri de revanche sur l’image négative que certains penseurs conservent encore sur ce continent en ce troisième millénaire où les Africains ont prouvé à la face du monde ce dont-ils sont capables.

Le personnage principal de ce roman, a dit l’auteur,  Mbâ-Oumalab traîne le lecteur à la compréhension de plusieurs enjeux sociaux, politiques et économiques par des victoires qu’il remporte face aux défis auxquels le continent est affronté. Au moyen de ce voyage imaginaire, insiste Clotaire Ouelo Louangou, le personnage principal part de son village natal en Europe, en passant par les villes jusqu’à son retour circonstanciel au bercail. «A mon cœur défendant, j’ai abordé le sujet avec une sorte de réalisme révolutionnaire pour un consensus national et j’ai semblé m’adresser aussi aux hommes de bonne volonté en ce qui concerne les misères, le racisme subi ou vécu, des complexes de tous genres, de la reconduite aux frontières et  de l’enfer de tous ceux qui négocient l’exil à l’étranger », a précisé l’auteur.

Selon Clotaire Ouelo Louangou, dans cette Afrique qui rêve des lendemains qui chantent, il importe de  faire incarner le futur au présent pour que les rêves les plus fous commencent à prendre corps dans l’imaginaire de tous les Africains  avant de devenir des réalités prêtes à s’inviter au rendez-vous du donner et du recevoir.

C’est cette manière de faire parler l’âme de l’Afrique, a-t-il expliqué,  quasiment similaire à ce qu’avait dégagé Charles Camproux dans la préface du roman « Sous l’orage »  de Seydou Badian où l’auteur, « du plus profond de son cœur, avec une entière franchise, exprime son indignation » de voir l’Afrique être considérée comme un continent sans avenir.

A en croire Jean-Paul Kengué Di-Boutangou qui a préfacé cet ouvrage, il a relevé qu’il offre l’occasion aux lecteurs de comprendre que la période post-cinquantenaire des indépendances de la plupart des pays africains a plus que jamais besoin de cette génération d’auteurs qui estiment qu’un accent particulier doit être mis encore sur la littérature négro-africaine pour faire face à la mondialisation.

« Et l’écrivain, par son regard lucide et sa perspicacité, entrevoit un monde de demain débarrassé des considérations rétrogrades. L’Afrique, selon lui, doit se faire distinguer dans la complémentarité avec les autres gages d’un respect mutuel qui la mettra à l’abri de tout ce qui est supra, un peu comme disait Sony Labou-Tansi : l’Afrique doit lever la tête avec les autres parties du monde. En harmonisant son organisation sociale et politique à celle de l’occident, l’Afrique ne doit pas aliéner sa réalité socioculturelle », a conclu le préfacier.   

   

Roger Ngombé