Biens mal acquis : Interpol lève le mandat d’arrêt international contre Teodorin Obiang Nguema

Jeudi 12 Septembre 2013 - 18:42

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Accusé de tous les côtés par certaines ONG françaises, jusqu’à la confiscation de ses biens à Paris, le vice-président équato-guinéen Teodorin Obiang Nguema a porté auprès de la communauté internationale, la levée du mandat d’arrêt international à son encontre qui le visait depuis juillet 2012

Teodorin Obiang Nguema aurait reçu un courrier officiel d’Interpol lui indiquant la fin de la diffusion du mandat émis par la France, sur accusation des ONG françaises, la condamnation de la justice française. Interpol aurait retiré de son réseau le mandat d’arrêt français le visant. Pour autant ce mandat d’arrêt serait toujours valable en France.

Après l’émission par la France du mandat d’arrêt international auprès d’Interpol, les avocats de Teodorin Obiang Nguema avaient saisi l’agence en affirmant et démontrant l’illégalité de ce dernier, qualifiant l’affaire de « politique » et estimant que le statut de second vice-président de celui-ci lui assurait une immunité de poursuites. Suite à cette requête, Interpol vient de donner raison à Teodorin Obiang Nguema et à ses avocats. Dans un courrier datant du 30 août, la commission de contrôle des fichiers d’Interpol indique aux avocats, que « les informations communiquées par la France ont été supprimées [de ses] fichiers », sans autre explication, ni développement.

Sur plainte de certaines ONG, la justice française avait émis un mandat d’arrêt, après perquisition dans un hôtel particulier parisien et le refus de Téodorin Obiang Nguema de répondre aux convocations des juges, suivi d’une large diffusion dans l’espace européen Schengen et transmis par la France à Interpol, afin qu’il en fasse une application internationale.

Pour l’instant, ni la France, ni Interpol ne confirment l’information. Dans tous les cas, la décision d’Interpol réduit le champ d’application du mandat d’arrêt français, sans toutefois mettre fin aux recherches.

Noel Ndong