8 mars : « Tout est fin prêt pour rendre la fête belle avec les femmes de la Sangha », affirme Odette Elemba

Jeudi 5 Mars 2015 - 16:51

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À quelques jours de la célébration de la journée internationale de la femme, à Ouesso, dans le département de la Sangha, des stratégies élaborées pour un meilleur accueil de l’épouse du chef de l’État. Odette Elemba, épouse du Préfet de ce département, fait le point et fixe l'opinion.

Agence Congolaise d'Information : Quelles sont de manière précise les actions que les femmes mènent pour l’organisation effective de la fête du 8 mars ?

Odette Elemba : Il y a la mobilisation des femmes de tout le département, les expositions vente, les activités sportives et culturelles à la place rouge, des causeries-débats dans les quartiers, l’assainissement des lieux, le don de sang, la prise de tension, etc.

Qu'elle est la singularité du 8 marsdans la Sangha ?

Nous avons construit des stands en planche à la Place rouge pour faire savoir à touets et à tous que notre département est riche en bois. Autrement tout est fin prêt pour rendre la fête belle.

Combien de femmes sont attendues à Ouesso ?

Plus de 10.000 femmes viendront de notre département. Pour être à la hauteur de la tâche, plusieurs commissions ont été mises en place :  accueil e hébergement ; transport etc. Nous lançons également un appel à l’endroit du gouvernement sur la mise à disposition des moyens de transport pour conduire les femmes de l’intérieur du département. 

Il se pose souvent un problème de tenue. Qu’en est-il cette fois-ci ?

S’agissant des tenues relatives à la fête, elle n’est pas assujettie à la journée de la femme. Il faut dire que, tout le monde ne peut pas être habillé. C’est une journée qui interpelle la femme sur son engagement et son implication dans la gestion de la société notamment sur des questions comme l’éducation, la formation et son autonomisation.

Le département étant constitué de cinq districts (Mokeko, Pikounda, Ngbala, Souanké et Sembé et de communautés urbaines) quels sont les moyens logistiques déployés pour accueillir les délégations ?

En ce qui concerne l’organisation logistique, les femmes des districts et des communautés urbaines de notre département seront logées dans les institutions publiques comme les écoles. Certaines familles hospitalières recevront d’autres délégations pour que chacune puisse être à l’abri. Nous allons faire montre d’un élan de solidarité unique.

« Femmes en marche vers l’égalité solidaire contre l’austérité », tel est le thème. Quelles sont les initiatives que les femmes développent dans votre département pour sortir de la pauvreté ?

Nous avons une population féminine entièrement dévolue à l’activité agricole. Elles sont dans le cacao, le manioc, le vin blanc (local). Par ailleurs, nous pensons également à leur alphabétisation. C’est à ce titre que les pétrisseuses de manioc avaient été remises aux femmes afin de moderniser leurs activités.

La Sangha a une autre particularité dans la composition de sa population : la présence des Autochtones. Comment entendez-vous les impliquez ?

 Elles ne sont pas en marge des actions menées. Nous les avons mobilisées et même habillées. Elles vont participer aux activités sportives : le Nzango, le football et elles chanteront également.

Avez-vous un mot ou un souhait à l’endroit des femmes et des hommes qui viendront à la fête ?

O.E : Nous souhaitons une forte mobilisation de tous les hommes et les femmes, de tous les jeunes dans la discipline et l’ordre. Que le gouvernement nous appuie sur les questions de transport afin d’accueillir la Première dame, Antoinette Sassou Nguesso, marraine de la municipalisation accélérée de la Sangha, édition 2015.

 

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1: Madame Odette Elemba Photo 2: l'agence BEAC de Ouesso Photo 3: les stands du 8 mars 2015