Crime faunique : trois braconniers de la RDC arrêtés pour trafic de quatre-vingt perroquets

Mercredi 14 Octobre 2015 - 16:30

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Le Projet d'appui à l'application de la loi sur la faune sauvage (Palf) a publié, le 14 octobre à Brazzaville, un communiqué de presse suite à l’interpellation de trois sujets de la République démocratique du Congo (RDC), présumés trafiquants de quatre-vingt perroquets.

Ces hommes ont été arrêtés dans le département de la sangha, au nord-Congo, réputé pour le trafic illicite des espèces fauniques intégralement ou partiellement protégées, selon l’ONG Palf.

L’initiative de leur arrestation a été déclenchée par les agents du projet Progep en étroite collaboration avec ceux du Palf.

Selon ce projet, ces trois délinquants détenaient à chacun plusieurs perroquets vivants et détenus dans des conditions déplorables à destination de la RDC.

Au sujet de leurs arrestations par les services habiletés, l’ONG Palf commente : « le Congo étant un pays régi par des textes tant nationaux qu’internationaux, les trois sujets de la RD Congo n’ont pas seulement violé les lois et règlements  internes quant à l’accès des étrangers sur le territoire national, étant donné qu’ ils sont en illégalité pour manque des documents légaux de leur  séjour au Congo, mais également la loi 37-2008 du 28 Novembre 2008 sur la faune et les aires protégées. Ils ont  réduit les efforts du gouvernement congolais en ravageant des richesses fauniques  pour lesquelles ils débloquent  un budget colossal pour leur sauvegarde ».

Par ailleurs, le projet Palf tire la sonnette d’alarme en insistant qu’ : « il est temps de dire stop au ravage des forêts, richesses patrimoniales de chaque congolais ».

Espèces rares et tourisme

 La conservation des espèces fauniques protégées peut toutefois occasionner plus de recettes pour le secteur du tourisme national. L’éléphant, l’hippopotame, le perroquet et d'autres espèces rares ne peuvent être durables que si le patrimoine naturel sur lequel il  repose est fortement protégé.

Au Congo comme dans les autres pays du monde, les principales sources de financement des espaces du tourisme peuvent provenir : des ressources budgétaires du gouvernement et des investissements du secteur privé et de la promotion ainsi que de leur marketing à l’étranger.

Et, lorsque le gouvernement ne l’a pas fait dans le périmètre d’un projet donné, les investissements et les recettes touristiques peuvent aussi s’améliorer dans le cadre des partenariats public-privé.

Ces fonds complémentaires pourraient provenir de l’organisation des communautés locales et des ONG qui les représentent et qui peuvent fournir des terres et de la main d’œuvre dans un partenariat avec le secteur privé.

De même, les donateurs, le gouvernement, le secteur privé et les communautés locales peuvent aider le secteur du tourisme en fournissant une multitude de services d’appui.

Fortuné Ibara

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