COP21 : Laurent Fabius a remis les clés à Figueres

Dimanche 29 Novembre 2015 - 18:00

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La COP21 s’ouvre ce 29 novembre. Pendant 12 jours les représentants de147 pays vont débattre sur les mesures à prendre en vue de limiter le réchauffement climatique à +2°c à l’horizon 2100.

Cette initiative passerait par la réduction des émissions des Gaz à effet de serre (GES), car la communauté internationale, sous l’égide du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), reste persuadée que ce réchauffement est d’origine anthropique, c’est-à-dire quasi exclusivement liés aux activités humaines.  

Le 28 novembre, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, futur président de la COP21, a remis symboliquement les clés à la secrétaire exécutive de la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC), Christiana Figueres. Appelé « zone bleue », le Centre de conférence sera désormais sous la gestion des Nations unies et la sécurité assurée par les gardes bleus onusiens.

Laurent Fabius et Christiana Figueres ont ensuite visité le site de la COP21 au Bourget où ils ont tenu une conférence de presse. Ils ont réaffirmé l’impartialité de la présidence française et une recherche de compromis.  Le but étant d’avoir un accord le 11 décembre, a indiqué Laurent Fabius. Il estime qu’un document est à la portée des négociateurs même si rien n’ « est encore acquis ». Il a souligné que c’est la manifestation diplomatique la plus vaste jamais organisée en France.

Christiana Figueres a relevé que c’est la première fois, dans l’histoire, qu’autant de pays ont présenté leurs contributions pour lutter contre les changements climatiques. Au total, 183 pays, soit  95% des émissions de GES, qui ont publié leurs feuilles de route de réduction des GES.

Le président  français, François Hollande, le futur président de la COP21, Laurent Fabius et tous les chefs d’État et de gouvernement seront accueillis par le secrétaire général de l’ONU à l’ouverture de la Conférence, le 30 novembre, afin d’insuffler un élan politique. Puis ils laisseront la place aux négociations, d’abord au niveau technique puis  ministériel. Les allocutions des 147 chefs d’État sont attendues.

Dans la foulée, les négociateurs des 195 pays tâcheront de réduire les options dans un texte de pré-accord élaboré en octobre à Bonn en Allemagne, pour rendre leurs copies, le 5 novembre à Laurent Fabius. Au cas où leur travail n’est pas concluant, le président de la COP21 essaiera de « « faciliter les compromis », en « écoutant chacun » et en préservant « un haut niveau d'ambition ». C'est autour de ces trois notions que l'on pourra bâtir un succès. Il est à notre portée mais il n'est pas encore acquis », a-t-il dit. Laurent Fabius va se battre pour conclure un accord « différencié, universel, juridiquement contraignant, durable, dynamique et […] juste », a-t-il martelé.

Plus de 40 000 participants sont attendus, 20 000 visiteurs accueillis dans les espaces Générations Climat, 20 000 personnes accréditées pour le centre de conférence, plus de 3000 journalistes accrédités, 196 parties représentées  (195 pays + l’Union européenne), 117 organisations pour la mise en place de l’espace dédié à la société civile.

 

Noël Ndong

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