COP21 : François Hollande annonce aux présidents africains le financement d’une série de projets

Mardi 1 Décembre 2015 - 15:15

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Après l’ouverture officielle de la COP21, en présence de 150 chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que des délégations de 195 pays, le président français, François Hollande et le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, ont pris part à un mini-sommet en présence  d'une douzaine de chefs d’Etat africains, la présidente de la commission de l’Union africaine (UA), et des représentants de plusieurs gouvernements et institutions africaines, notamment la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, sur le thème: « défi climatique et solutions africaines »

D’entrée de jeu, François Hollande s’est engagé à apporter,  aux énergies renouvelables africaines, un financement de 2 milliards d’euros pour la période 2016-2020, soit une hausse de 50% des engagements bilatéraux par rapport aux cinq dernières années.

Ainsi, les projets financés s’inscriront dans le cadre de l’initiative africaine et permettront la mise en œuvre des projets éoliens, solaires, hydroélectriques, géothermiques gouvernementaux, de la société civile et des collectivités territoriales.

A la demande des pays africains, et dans le cadre de la lutte contre la désertification et l’adaptation au changement climatique, François Hollande a annoncé le triplement progressif des engagements bilatéraux, qui atteindront 2 milliards par an à l’horizon 2020. Cette aide bénéficiera, en priorité, aux projets liés à la grande muraille verte, la préservation du lac Tchad et du fleuve Niger.  Une démarche devant permettre au chef d’Etat français de rallier les pays africains à l’ « accord parfait » attendu, le 11 décembre.

Sans attendre le début des négociations, qui ont démarré  le 1er décembre, avec l’entrée en lice des délégations de 195 pays pour parvenir à un accord visant à limiter le réchauffement climatique, François Hollande est passé de la théorie aux actes, rappelant la non responsabilité de l’Afrique dans les catastrophes présentes et en partageant le souhait de ses enfants de l’effectivité d’une mobilisation financière « sans attendre 2020 ». Sera-t-il suivi par  ses homologues  européens et occidentaux ? S' interroge-t-on.

A l’ouverture de la COP21, le président français a rappelé que ce qui est en cause avec cette conférence sur le climat est la paix. Tout le monde semble partager  cette analyse. Le réchauffement climatique devient annonciateur ou facteur aggravant des conflits, à cause des sécheresses, des famines, des inondations, des migrations qu’il entraîne.

Noël Ndong

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