Lutte contre le VIH/sida : des journées thématiques à l’intention des agents du ministère de la Recherche scientifique

Samedi 26 Octobre 2013 - 12:45

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Organisée du 25 au 31 octobre, en partenariat avec le secrétariat exécutif permanent du Conseil national de lutte contre le sida (SEP/CNLS), cette sensibilisation vise à inculquer quelques notions élémentaires aux agents des centres et des groupes de recherches de ce département ministériel

La première journée de ces rencontres a été animée par la coordonnatrice de l’Unité de lutte contre le sida (ULS) du ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, le Dr Marie Yvonne Loumouamou Nkodia, et par l’assistant de la Réponse communautaire du Conseil national de lutte contre le sida, Alexis Boyoko. Elle était réservée aux agents du Centre d’études sur les ressources végétales.

Exposant sur la thématique : « Généralités sur le VIH/sida », la coordonnatrice de l’ULS a rappelé aux participants les statistiques publiées en 2011 : 34 millions de personnes dans le monde sont atteintes par le sida, dont 23 millions en Afrique (11,8 de femmes, 3,1 d’enfants). Elle est aussi revenue sur les traditionnels moyens de transmission du virus que sont : le sang, le sperme, les sécrétions vaginales, le lait maternel, la salive, les urines... « Mais le VIH, virus enveloppé, est un virus fragile qui ne peut donc se transformer qu’à l’occasion de contacts étroits. Le mode de contamination le plus fréquent en Afrique est la voie sexuelle », a-t-elle précisé.

Le VIH/sida se transmet aussi, a-t-elle indiqué, par voie vineuse à travers la toxicomanie. L’Europe est particulièrement touchée, la contamination augmente et représente près de 40 % des cas d’infection. On peut également être contaminé par transfusions sanguines et accidents professionnels.

Évoquant l’évolution de la maladie, Marie Yvonne Loumouamou Nkodia a expliqué qu’elle se faisait en trois phases : la primo-infection symptomatique ; la phase asymptomatique (10-15 ans) et la phase clinique correspondant au sida. Le diagnostic, quant à lui, se fait en deux temps : le test de dépistage et la confirmation de la présence des anticorps. La coordonnatrice de l’ULS du ministère de la Recherche scientifique a conclu sa communication en rappelant qu’il n’y avait pas de traitement curatif pour le sida, ce qui signifie que le VIH est une maladie chronique avec toutes ses conséquences.

De son côté, Alexis Boyoko a précisé lors de cette rencontre les déterminants et les facteurs de vulnérabilité directs et indirects.

Cette sensibilisation va se poursuivre le 28 octobre avec les agents de l’Agence nationale de valorisation des activités de la recherche du Centre de recherche et d’études en sciences sociales et humaines et du Groupe de recherche et d’étude sur la diversité biologique.

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Parfait Wilfried Douniama