Journée de l’environnement : Rosalie Matondo encourage les ménages congolais à changer leur mode de vie

Samedi 4 Juin 2016 - 17:49

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La ministre congolaise en charge de l’Environnement, Rosalie Matondo, a procédé samedi dernier à l’ouverture d'un atelier de fabrication des foyers aménagés et à la remise de quelques échantillons aux associations des femmes.  Par ailleurs, il y a eu durant le week-end le planting d’arbres et l’assainissement des marchés de Brazzaville.

Ces activités s’inscrivent dans le cadre de la Journée mondiale de l’environnement prévue pour le 5 juin de chaque année par les Nations unies. Remettant le 4 juin des foyers aménagés aux responsables des associations des femmes congolaises, Rosalie Matondo entend mobiliser les ménages à pouvoir s’impliquer davantage dans la lutte contre la déforestation et dégradation de l’environnement.

« Le bois énergie provient de nos forêts et c’est la cause de la déforestation. J’aimerais que les échantillons que nous venons de recevoir soient notre représentation pour sensibiliser et dire aux femmes que nous devons changer nos habitudes pour adopter ces foyers aménagés et que l’atelier de fabrication de ces foyers prospère afin de permettre aux promoteurs de tirer profit », a déclaré Rosalie Matondo.

Saluant l’engagement des autorités congolaises et des partenaires au développement dont le PNUD, une des responsables de l’association Femme-énergie à l’origine du projet foyers aménagés a exhorté ceux-ci à les accompagner dans la recherche scientifique et l’assistance financière.

Eradiquer le commerce illicite des espèces sauvages

Outre l’utilisation du bois énergie et le charbon bois, certains ménages congolais continuent d’utiliser les sachets plastiques malgré l’interdiction. « Il existe des personnes véreuses, inciviques, ancrées dans les antivaleurs, qui continuent à exploiter illégalement nos ressources naturelles, à exploiter et commercialiser illégalement les sachets et à utiliser les ruelles de nos quartiers comme dépotoirs », a-t-elle dénoncé, exhortant la population à combattre ce phénomène.

La République du Congo à l’instar des autres pays du monde demeure préoccupée par le commerce illicite des espèces protégées. Dans un message livré à cette occasion, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon a déploré le massacre des éléphants pour les ivoires, des rhinocéros pour leur corne et des pangolins pour leurs écailles.

« J’exhorte les populations et les gouvernements des quatre coins du monde à vaincre l’indifférence, à lutter contre la cupidité et à préserver notre patrimoine naturel pour les générations présentes et futures », a appelé le patron de l’ONU, Ban Ki-moon.         

« La faune et la flore sauvages dont regorgent nos écosystèmes sont d’une diversité telle qu’elles constituent un précieux patrimoine à préserver à tout prix », rappelle la ministre congolaise de l’économie forestière, du développement durable et de l’environnement, admettant qu’en dépit des politiques mises en œuvre depuis plusieurs années au Congo, la menace d’extinction pèse en permanence sur certaines espèces.

Afin de réduire l’ampleur de ce phénomène, Rosalie Matondo dit espérer sur l’implication de chaque citoyen congolais. Car, « des antivaleurs habités par une soif démesurée du profit, ne cessent de décimer des populations d’espèces dont la survie dépend désormais des actions conjuguées de la part de tous », a-t-elle conclu.

  

 

 

 

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Quelques échantillons de foyers aménagés octroyés aux femmes

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