Opinion

  • Tribune libre

À propos de la mise en œuvre des actions du sommet de Johannesburg du Forum sur la coopération sino-africaine

Mercredi 17 Août 2016 - 15:36

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel


Le 29 juillet 2016, la réunion des coordonnateurs de la mise en œuvre des actions de suivi du sommet de Johannesburg (Afrique du Sud) du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) s’est tenue à Beijing, la capitale chinoise. Première du genre, et avec comme objectif l’échange des vues et des idées, la recherche du consensus, la promotion de la coopération et la mise en œuvre générale des actions de suivi du sommet au bénéfice des peuples des partenaires concernés, cette réunion était à la fois une action importante prise pour la promotion et la matérialisation des vues communes de leurs dirigeants et une grande mesure favorable au développement de la coopération entre la Chine et l’Afrique.

La réunion, dont le niveau protocolaire, l’envergure et les résultats ont dépassé la prévision avait accueilli au total 52 pays membres du FCSA, plus d’une centaine de ministres et vice-ministres et un dirigeant du niveau d’État. Le message de félicitations que le président XI Jinping a adressé à la réunion et la présence du vice-président et d’autres dirigeants chinois étaient remarquables.

En travaillant avec efficacité et pragmatisme, des entreprises et des structures financières chinoises et africaines ont eu, en marge du forum, des consultations et des entretiens bilatéraux intensifs.

Des résultats tangibles

Les deux parties ont signé 61 différents accords de coopération, avec un montant d’environ 18,2 milliards de dollars américains, dont les investissements directs de sociétés chinoises en Afrique représentent plus de 80%, soit 14,8 milliards de dollars américains. Au cours des 7 mois suivant la clôture du sommet de Johannesburg, la Chine et l’Afrique ont conclu 243 différents accords de coopération, le montant contracté est de l’ordre de 50,7 milliards de dollars américains, dans lesquels des sociétés chinoises ont pris 91% des investissements directs et des prêts commerciaux à l’égard de l’Afrique, soit 46 milliards de dollars.

Avec l’examen et l’adoption de la Déclaration conjointe de la réunion des coordonnateurs de la mise en œuvre des actions de suivi du sommet de Johannesburg, on a avancé, pendant la réunion, cinq idées en matière de coopération qui donneront une impulsion pour mener à bien la coopération sino-africaine, à savoir le développement partagé, le développement intensif, le développement vert, le développement sûr et le développement ouvert.   

Le mécanisme et le cadre de coopération sino-africaine sont perfectionnés et améliorés. Malgré une conjoncture morose de l’économie mondiale, la Chine et l’Afrique affronteront des difficultés de la baisse économique, témoignant d’un grand dynamisme dans leur coopération. Propulsés par la concrétisation des résultats dans le cadre du FCSA soutenue par le financement de 60 milliards de dollars américains, des investissements et des financements de différents domaines sont déjà mobilisés, faisant ainsi un effet multiplicateur. On peut constater que les principes dits « direction assumée par le gouvernement, gestion par l’entreprise, régulation par le marché et coopération gagnant-gagnant » jouent un rôle plus efficace et plus important. La structure de la coopération sino-africaine, sans cesse optimisée, est en train de se transformer pour impulser un nouvel élan du développement des relations sino-africaines.

Un modèle unique de coopération

Nouvelle création du développement du mécanisme du forum, la réunion des coordonnateurs montre pleinement le respect de l’engagement et la tenue de la promesse par la partie chinoise, la sincérité et le sens des responsabilités dont la Chine fait preuve pour soutenir le développement de l’Afrique et l’avantage spécifique du FCSA caractérisé par l’efficacité et le pragmatisme dans la coopération internationale avec l’Afrique. Au cours de la réunion, les parties chinoise et africaine ont passé en revue l’avancement et la mise en œuvre des dix grands projets de coopération des six mois écoulés. En renforçant leurs efforts sur la recherche d’une solution aux problèmes, elles travaillent à déterminer l’orientation à suivre, à souligner les points clé et à planifier une feuille de route de la mise en œuvre des opérations pour l’étape suivante.

Entraide entre les pays en développement, la coopération sino-africaine appartient à la coopération sud-sud mutuellement avantageuse, gagnant-gagnant et unique entre la Chine et l’Afrique. Sur la question de la coopération avec l’Afrique, la Chine ne pense rien d’autre que de s’y concentrer ni ne se mesure avec qui que ce soit. Si compétition doit y avoir parmi les partenaires internationaux de l’Afrique, celle devrait ressembler aux « Jeux Olympiques », basés sur l’égalité et le respect dans lesquels on doit faire valoir ses propres avantages et particularités, pour soutenir le développement de l’Afrique. L’objectif de la compétition n’est pas de l’emporter sur d’autres, mais consiste à permettre à l’Afrique de se développer. Ainsi, le monde en sera meilleur.

 

 

Par M. XIA Huang, ambassadeur de Chine au Congo

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

Notification: 

Non

Tribune libre : les derniers articles