Célébration : la journée internationale du sport féminin n’est pas connue

Lundi 9 Janvier 2017 - 18:07

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Chaque 24 janvier de l’année, la communauté mondiale sensibilise l’opinion internationale à la place que peut occuper le sport féminin (football, handball, basketball, voleyball, natation, tennis, rugby, athlétisme, gymnastique et autres) dans chaque pays du monde à travers l’organisation des différentes disciplines sportives féminines. Mais au Congo en général et dans la ville océane en particulier, cette journée n’est pas connue par les citoyens.

Que ce soient certains responsables sportifs, les sportifs eux-mêmes et la population tout court, les gens ont plus tendance à parler de la journée mondiale du sport pour le développement et la paix que de celle du sport féminin. Car dans deux semaines seulement, le monde célèbrera la troisième édition de cette journée, mais dans les états-majors sportifs, disons mieux dans les fédérations, ligues et clubs, cette idée de la journée mondiale du sport féminin n’est même pas à l’ordre du jour.

Interrogé sur l’existante d’une telle journée, un jeune ponténégrin s’est plutôt exprimé sur l’existence de la journée mondiale du sport pour le développement et la paix. « Parlez-moi plutôt de la journée mondiale du sport pour le développement et la paix.  Car elle se célèbre le 6 avril de chaque année et montre combien le sport joue un rôle important dans l’éducation, la santé et le développement humain. Cette journée est un excellent moyen de rapprochement des peuples et des hommes. Et, à ce titre, elle est source de paix. Quant à la journée mondiale du sport féminin, je n’en sais rien », a-t-il dit.

Ce moment serait l’une des occasions pour les tenants des sports au Congo en général et dans les départements en particulier d’organiser des actions sportives féminines afin de mieux faire connaître l’univers du sport féminin, ses pratiquantes, ses athlètes de haut niveau et aussi présenter les possibilités offertes aux femmes pour pratiquer ou s’inscrire à un club sportif, à travers l’éventail des disciplines et des installations sportives existantes. Lors des Jeux africains 2015 par exemple, le Congo a obtenu une note très satisfaisante de la part des décideurs et acteurs sportifs internationaux en matière d’infrastructures sportives capables d’abriter n’importe quelle discipline sportive même féminine. D’où la nécessité de faire asseoir une vraie charpente des sports féminins au Congo.

En matière de football féminin au Congo par exemple, nombreux sont des gens qui pensent qu’il est resté inactif depuis près de 7 ans. Ceux qui suivent son évolution notent que la prometteuse sélection des Diables rouges n’avait plus joué un seul match de football depuis la CAN 2009.

Le sport féminin tel que le Nzango est à encourager car il va très rapidement compléter la liste des sports féminins pratiqués au Congo. Cette journée internationale du sport féminin aurait plus d’avantages si elle était célébrée au Congo, car elle donnerait un peu plus de visibilité à ces braves femmes congolaises qui pratiquent déjà de diverses disciplines sportives. Notons que cette journée internationale du sport féminin est née de la volonté des médias audiovisuels et des acteurs et décideurs sportifs du monde pour permettre à ce sport de gagner en visibilité.

        

                                 

Faustin Akono

Légendes et crédits photo : 

Des femmes congolaises jouant au nzango ( photos archives)

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