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Mercredi 15 Février 2017 - 13:47

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Dans le même temps où le Congo confirme de façon spectaculaire son engagement en faveur de la préservation de la nature avec la Conférence sur le Fonds Bleu il devrait – c’est en tout cas notre conviction – inscrire ce grand dessein en bonne place dans les programmes scolaires et ceci dès l'enseignement primaire. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il donnerait un contenu très concret aux idées qui seront débattues à Oyo le 9 mars prochain et deviendrait de ce fait un modèle auquel se réfèreraient vite les pays fort nombreux dont le destin est aujourd'hui directement lié à la protection de l’environnement sous toutes ses formes.

La chance que nous avons dans le moment présent où se joue le destin de la Terre, donc de l’humanité, est de n’avoir pas sacrifié la nature qui nous entoure à une exploitation aussi générale que destructrice de nos richesses naturelles. Il suffit de parcourir la terre qui est la nôtre depuis des millénaires pour constater que la nature y reste intacte même si l’extension anarchique de l’une ou l’autre de nos grandes villes expose ses habitants à des risques croissants. De tous les pays africains le Congo est certainement l’un de ceux qui se sont le mieux protégé contre l'inclination humaine à piller la nature ; il dispose donc d'un capital unique, irremplaçable que les générations présentes comme les générations à venir doivent à toutes forces préserver.

Un tel défi ne pourra être relevé que si, dès leur plus tendre enfance, l'homme et la femme qui feront vivre demain le Congo sont instruits de la place, vitale à tous égards, qu'occupe dans leur univers la nature qui les entoure. Si les agriculteurs font en sorte que leurs modes de production ne portent pas atteinte à cet environnement jusqu'à présent intact, si les pêcheurs ne se lancent pas dans un pillage systématique des mers, des rivières et des étangs, si les citadins prennent soin de recycler leurs déchets au lieu de les répandre autour d'eux alors notre marche vers le développement durable ne mettra pas en péril le cadre dans lequel nous vivons.

Faire en sorte que chacun d'entre nous, à la place qu'il occupe dans la société, participe à ce grand mouvement ne sera possible que s'il est enseigné dans les salles de classe. Mieux vaut s'en convaincre dès à présent.

Les Dépêches de Brazzaville

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