Présidentielle à droite : François Fillon appelle au rassemblement

Mardi 7 Mars 2017 - 16:10

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Alors que Alain Juppé « confirme une foi pour toutes » qu'il ne sera pas candidat, François Fillon en sort renforcé, et de surcroît reçoit le soutien du comité politique des Républicains.

Après la manifestation des partisans de François Fillon ce week-end, le candidat des Républicains à la Présidentielle de mai 2017 a rappelé que «personne n'a le pouvoir de (l') obliger à retirer (sa)candidature». Suite à la réunion du comité politique des Républicains du 6 mars dans un contexte particulier, le Maire de Bordeaux, Alain Juppé, arrivé en seconde position lors de la primaire de la droite, a déclaré qu'il ne serait pas candidat pour remplacer François Fillon.

C'est pour la première fois qu'une élection présidentielle se présente dans des conditions aussi confuses sous la Ve République: une gauche déboussolée qui court de ne pas être présente au second tour, un Front national empêtré dans les démêlés judiciaires, François Macron tente d'incarner le renouveau malgré la faiblesse de son projet politique.

Alain Juppé a fait part de son refus définitif d'être candidat, regrettant la radicalisation de militants LR. « Je n'ai pas l'intention de m'engager dans des tractations partisanes ni des marchandages de postes. Pour un gaulliste, ce n'est pas l'esprit de la présidentielle. Je ne suis donc pas en mesure aujourd'hui de réaliser le nécessaire rassemblement autour d'un projet fédérateur et c'est pourquoi je confirme une bonne fois pour toutes que je ne serai pas candidat à la présidence de la République», a expliqué Alain Juppé. 

Pour les partisans de Nicolas Sarkozy, la ligne politique du candidat désigné par la primaire est « bonne». Mais ce dernier ne pouvant « plus assumer l'unité de la famille politique de la droite et du centre», lui demandent de «prendre ses responsabilités et de choisir lui-même son successeur». Toutefois, ils le soutiendraient, au cas où il décidait de maintenir sa candidature. Pour François Fillon, «il n'y a pas de plan B. (...) Le débat est clos». Il a appelé « tous les hommes et femmes de bonne volonté à se rassembler». Mais le rassemblement avec les Centristes pourrait être difficile.

Noël Ndong

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