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Quand la destruction n’est pas une meilleure entreprise !

Lundi 5 Juin 2017 - 15:59

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Ici nous ne parlerons pas de la destruction-créatrice dont parle l’économiste Joseph Schumpeter qui consiste à produire de façon simultanée la disparition du déjà acquis conjointement à la création de nouvelles activités économiques, qui renvoie à la progression.  La destruction dont il est question ici, est celle qui consiste à ramener en arrière toute évolution sociétale par des actes reprochables et inouïs. Et pourtant la société, disons-mieux la nation a besoin à la fois de ses ressources humaines, de son confort locomoteur, de son confort mobilier et immobilier.

Prenons trois exemples de destruction sociale qui se passe ces derniers temps. Le premier concerne certains malfaiteurs dans les quartiers qui prennent l’étiquette de la Société Nationale de Distribution d’Eau (S.N.D.E) pour tromper les paisibles citoyens en leur brandissant de fausses quittances dans un but calculé de pouvoir leur soutirer des sous. Et cette pratique a été maintes fois dénoncée et décriée mais certains « malins » veulent toujours la faire revenir en allant même voler certains matériaux servant à fournir de l’eau dans tel ou tel quartier. C’est là ni moins ni plus des actes de destruction sociale qui font retarder le pays.

Un deuxième exemple se rapportant aux malfaiteurs qui sévissent dans le domaine des assurances se passant pour des agents des sociétés d’assurance agréées par l’Etat. Cette pratique inouïe dérange de nombreux citoyens ces derniers temps, car ces malfaiteurs que la télévision ne cesse de montrer font du tort à la fois aux sociétés d’assurance et à l’Etat. Ce sont là des vrais actes de destruction sociale qui ne sont pas des entreprises à soutenir. Même chose pour ces malintentionnés qui sont saisis la main dans le sac avec une fausse administration ambulante consistant à délivrer des fausses pièces d’état-civil aux gens.

Un troisième exemple relatif à certains actes regrettables d’antivaleurs consistant à la mise à sac de certains équipements mobiliers ou locomoteurs ou encore à la suppression ignominieuse de certaines vies. N’est-ce pas là des actes de destruction sociétale ? Ces actes, pris ensemble ne font pas avancer la nation, car ils sont contraires à la logique évolutive. Cette logique évolutive dont recherche des citoyens pris isolément ou collectivement et appartenant à une nation donnée. Car on n’évolue pas en détruisant le déjà acquis mais plutôt en remplaçant l’ancien « habitus-social » jugé archaïque par le nouvel acquis amélioré.

Ceci étant, rejetons tous la destruction sociale et adhérons-nous aux actes du développement humain et social, la société a horreur de l’abîme.

 

Faustin Akono

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

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