VIH/sida : Swaziland, Zimbabwe, Malawi et Zambie sur le point de maîtriser l'épidémie

Vendredi 4 Août 2017 - 14:30

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Selon les données du plan présidentiel d'aide d'urgence des Etats-Unis à la lutte contre le sida (Pepfar), les nouvelles infections liées au VIH sont en diminution de près de la moitié au Swaziland, le pays qui a la prévalence de la maladie la plus forte au monde. D'autres progrès ont été constatés au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe, en matière de contrôle des épidémies liées au sida.

Ces données indiquent que le Swaziland a atteint l'objectif mondial de suppression de la charge virale communautaire chez les adultes séropositifs , quatre ans avant l'échéance.  Au cours de la même période, les traitements vitaux aux Antirétroviraux (ART) ont presque doublé dans ce pays, pour couvrir plus de 80 % d' adultes. Le nombre d’hommes couverts par le recours à la circoncision masculine médicale volontaire (VMMC) a également augmenté pour passer de 13 à 29 % au niveau national. 
L'ambassadrice Deborah L. Birx, coordinatrice et représentante spéciale des Etats-Unis pour la diplomatie relative à la santé mondiale, a déclaré :  « nous avons maintenant des preuves claires, montrant que quatre pays africains sont sur le point de maîtriser leur épidémie de VIH. Ces résultats sans précédent démontrent l'impact remarquable des efforts des États-Unis, par le biais du Pepfar et du fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, en partenariat avec les pays africains. Une occasion historique s’offre maintenant à nous pour changer le cours de la pandémie de VIH ».  
« Les résultats de SHIMS 2 témoignent de l'engagement remarquable du gouvernement du Swaziland face à l'épidémie de VIH », a soutenu le Dr Wafaa El-Sadr, directrice de l'Icap. « C'est la preuve que tous les efforts déployés pour faire passer à l’échelon supérieur les services de prévention, de soins et de traitement du VIH ont porté leurs fruits », a-t-il ajouté. 
Par contre, des lacunes importantes dans les programmes de prévention et de traitement du VIH pour les hommes et les femmes plus jeunes nécessitent une attention et une action urgentes, constatent les  experts. Les enquêtes montrent que les femmes âgées de 15 à 24 ans et les hommes de moins de 35 ans étaient moins susceptibles de savoir s’ils étaient séropositifs, de se faire soigner ou de ne pas avoir de charge virale que les personnes plus âgées.  
Le Malawi, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe font partie des 13 pays les plus touchés. Le Pepfar s'est engagé à doubler d'effort pour maîtriser l'épidémie d'ici à 2020, grâce au cadre 90-90-90 de l'Onusida et à la progression de la prévention du VIH. 

 

Noël Ndong

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