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Jeudi 7 Septembre 2017 - 16:30

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En complément du propos que nous tenions ici même hier concernant les actifs que détient le Congo, il convient d'en ajouter un qui mérite de figurer en bonne place, sinon même en tête de liste : c'est le rôle croissant que joue notre pays dans la prévention et la gestion des crises qui déchirent, ou menacent de déchirer le continent. Plus le temps passe, en effet, plus les sollicitations affluent vers Brazzaville qui est perçue, à juste titre, comme l'une des capitales les plus stables, les plus sûres, mais également les mieux équipées du continent pour aider à résoudre les conflits latents ou déclarés qui le déstabilisent.

Si la communauté internationale veut que la paix progresse en Afrique centrale, elle doit impérativement nous aider à résoudre les problèmes nés de l'effondrement brutal et imprévu des cours de l'or noir sur les marchés mondiaux. Car à chaque fois qu'elle s'est tournée vers nous afin de demander à la plus haute autorité du Congo d'agir en faveur de la paix, elle a été entendue.

Commencé il y a plusieurs décennies avec la longue marche de la Namibie et de l'Afrique du sud vers la liberté, l'égalité, le processus ne s'est jamais interrompu, prenant même une importance plus grande avec l'instauration du dialogue intérieur qui a permis à la Centrafrique de commencer à reconstruire son unité et à la Libye d'esquisser le schéma qui lui permettra demain de se réconcilier avec elle-même. Ne cherchant jamais à se mettre en avant dans la recherche de la paix notre président, Denis Sassou N'Guesso, est perçu dans les grandes capitales du monde comme l'un des hommes d'Etat africains les mieux armés intellectuellement et diplomatiquement pour aider la communauté internationale à gérer les crises qui menacent la stabilité du continent.

S'il en est ainsi c'est d'abord et avant tout parce que le Congo a su régler seul les terribles dissensions qui l'avaient conduit au bord du gouffre dans les dernières années du siècle précédent. Ayant puisé en lui-même la force nécessaire pour résoudre ses différends internes, il est bien armé aujourd'hui pour aider ses frères africains à régler les leurs. Et cette réalité doit être prise en compte par celles et ceux que le Fonds monétaire international envoie aujourd'hui chez nous pour mettre au point le plan, le dispositif, qui nous permettra de franchir les obstacles financiers que la crise du pétrole a dressés sur notre route.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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