Santé publique : Clément Mouamba touche du doigt la triste réalité du CHU

Mardi 14 Novembre 2017 - 18:26

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Le Premier ministre a effectué une visite surprise, le 14 novembre en mi-journée, au plus grand établissement hospitalier du Congo, le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B), paralysé depuis bientôt trois mois par une grève du personnel.

Le chef du gouvernement n’a certes pas de solution miracle à la situation combien préoccupante du Centre hospitalier universitaire dont les agents, en grève depuis le 1er août dernier, semblent ne plus entendre le langage de la raison à laquelle les appellent les autorités gouvernementales.

« En premier, c’est le salaire. Et puis, il y a ce que nous appelons l’aide sociale, c’est-à-dire les indemnités de fin de carrière, les allocations familiales et ainsi de suite. Eh bien, nous voulons une régularité ». Depuis le 1er août dernier, date à laquelle le docteur Albert Ngatsé-Oko de l’intersyndicale résumait ainsi les revendications des grévistes qui entraient de facto en grève, les choses n’ont pas vraiment bougé. Seulement un mois de salaire versé et aucune avancée dans le sens de l’amélioration des conditions sociales.

Le Premier ministre qu’accompagnait, dans cette visite surprise, la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a visité quelques rares services en fonctionnement grâce à un service minimum maintenu depuis quelques semaines. Il s’agit notamment des urgences et de l’unité des AVC. Il s’est ensuite concerté avec l’intersyndicale du CHU, dans l’espoir de trouver une solution à la crise qui perdure.

Sans prendre un engagement ferme pour le paiement des arriérés de salaires, le point le plus attendu par les grévistes, le chef du gouvernement a souligné la nécessité de tout mettre en œuvre pour améliorer les conditions de travail des agents.

Notons que sur une capacité d’accueil de 750 lits, le CHU compte à ce jour une vingtaine de malades repartis au service des Urgences (déchoquage), à l’Unité des AVC et à la chirurgie polyvalente. Alors que les travailleurs qui ont perçu leur salaire du mois de juillet depuis le 19 octobre dernier exigent au moins un autre mois de salaire avant de reprendre le service.

La Rédaction

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