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FMI

Lundi 4 Décembre 2017 - 11:40

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Les travaux qui débuteront demain avec l’équipe que la direction du Fonds monétaire international (FMI) envoie à Brazzaville pour mettre au point l’accord de long terme qui permettra au Congo de franchir la passe difficile provoquée par la chute brutale du prix du pétrole sur les marchés mondiaux, ces travaux donc sont à tous égards essentiels pour notre pays : d’une part, en effet, ils stabiliseront la dette publique que le Congo a accumulée ces dernières années ; d’autre part, ils redonneront confiance aux investisseurs comme aux prêteurs internationaux qui sont prêts à nous accompagner dans notre longue marche en avant ; enfin, ils permettront de mener jusqu’à leur terme les actions engagées dans le but de trouver une issue positive aux crises qui menacent cette partie du monde – Libye, RDC, Centrafrique… – et d’accentuer la lutte pour la protection de l’environnement que nous menons jusqu’à présent sans l’aide de quiconque.

Nous l’avons écrit à plusieurs reprises ces dernières semaines : il serait juste que dans le même temps où le FMI détermine le niveau exact de la dette nationale du Congo et discute avec ses autorités pour en planifier le règlement, les experts qu’il envoie à Brazzaville évaluent de façon objective le montant des sommes que notre pays a dépensées tout au long des dernières décennies pour aider à la prévention ou à la gestion des crises en Afrique centrale et ailleurs sur le continent ; mais aussi que ces mêmes experts prennent en compte le montant des investissements que nous avons consacrés, dans le même temps, à la protection de la nature. Si, en effet, l’on additionne les dépenses effectuées dans ces deux champs, on constatera que le Congo, notre Congo, a dépensé des dizaines de milliards de dollars ou d’euros pour aider la communauté internationale.

Il revient, bien sûr, aux techniciens de la finance de chiffrer ces interventions et de dire précisément comment leur montant pourrait être déduit de la dette congolaise ; mais tous ceux qui se pencheront de façon objective sur le double dossier de l’appui que nous apportons à nos peuples frères et du travail que nous accomplissons pour protéger la nature dont dépend l’avenir de l’homme partageront, nous en sommes convaincus, l’idée que nous formulons ici. Le Congo étant l’un des pays africains qui lutte le plus pour ramener la paix là où elle est menacée par la violence ou par la suractivité humaines, peut-on, honnêtement, ne pas en tenir compte dans les discussions qui vont débuter ?

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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